Derrida
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Derrida, la vision : pleurs et aveuglements                     Derrida, la vision : pleurs et aveuglements
Sources (*) : Le non - visible               Le non - visible
Jacques Derrida - "Mémoires d'aveugle, L'autoportrait et autres ruines", Ed : RMN, 1990, p128-130

 

Perdre les yeux (Iphaniassa Dentyar, 2010) -

Hypothèse de la vue : la restituer

Hypothèse de la vue selon Jacques Derrida : "l'homme commence à penser les yeux en les perdant, et alors il implore"

Hypothèse de la vue : la restituer
   
   
   
               
                       

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Cette formulation abrégée ressort des trois dernières pages des Mémoires d'aveugle. L'homme craint l'aveuglement, alors que justement, selon l'hypothèse de la vue derridienne, c'est cet aveuglement qui lui permet de penser. Tout se passe comme si, dès le commencement, il avait perdu la vue et implorerait pour qu'elle lui soit restituée. Cette fonction spécifiquement humaine de l'imploration pose pour lui, dès le départ, la question d'un au-delà du voir et du savoir, d'un point de vue qui révèle le caractère non visuel de la vérité des yeux. Une vue brouillée par les larmes est une apocalypse, une ruine, et aussi une chance. C'est elle qui ouvre à la pensée.

L'homme questionne : d'où descendent les larmes? Il entrevoit la différence entre voir et pleurer, et dans cette entrevue, dans cet écart, dans ce qu'il garde en mémoire, il peut faire jouer la différance.

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Voici la dernière strophe du poème d'Andrew Marvell cité et traduit par Derrida à la fin de Mémoires d'aveugle : En vous laissez ainsi le torrent déborder la source, / Qu'oeil et larme soient un : / Alors chacun porte la différence de l'autre; / Les yeux pleurant, ces larmes voient.

 

 

Si nous sommes irrémédiablement aveugles, c'est parce que la pensée est incompatible avec la vue, comme l'illustre un tableau de Magritte, La reproduction interdite.

 


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