Pour que l'autre reste l'autre en moi, il faut que le deuil soit impossible : ni incorporation, ni introjection

Derrida

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TABLE des MATIERES :

NIVEAUX DE SENS :

DERRIDEX

Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Derrida, le deuil

Sources (*) :

Derrida, l'autre

Jacques Derrida - "De quoi demain...", Ed : Fayard/Galilée, 2001, pp257-8

Derrida, la mémoire

Pour que l'autre reste l'autre en moi, il faut que le deuil soit impossible : ni incorporation, ni introjection

Derrida, la mémoire

Derrida, l'impossible

Derrida, la mort

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Le travail de deuil n'est pas un travail comme les autres, mais la marque de tout travail. Si je réussis le deuil, j'incorpore la mort, je me l'assimile, j'en dénie l'altérité. C'est ce qui se produit par exemple dans l'intégration de l'immigrant, ou l'assimilation de l'étranger. Si j'idéalise l'autre, je lui suis infidèle. Si j'introjecte l'autre, je l'annule. Je le perpétue, mais en le trahissant, en l'oubliant. Son altérité n'est plus infinie.

C'est un autre type de deuil qui s'impose alors, porteur de mémoire, un deuil au-delà du deuil qui fait craquer les figures de la croyance.

Création : Guilgal

Idixa

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INPI 07 3 547 007

Derrida
DerridaDeuil

II.KOI

DerridaAutre

EL.PLK

DerridaMemoire

DC.LDC

DerridaImpossible

EG.LEG

DerridaMort

LD.LLD

T.altéritéGenre = MH - NP