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Spectacle, scène de l'égalité                     Spectacle, scène de l'égalité
Sources (*) :              
Jacques Rancière - "Le spectateur émancipé", Ed : La Fabrique, 2008, p8

 

La scene du palais des papes au festival d'Avignon -

Paradoxe du spectateur : il n'y a pas de théatre sans spectateur, mais la place du spectateur est celle de l'être ignorant et passif

   
   
   
                 
                       

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On peut comparer le paradoxe du spectateur au paradoxe du comédien (pour être convaincant, le comédien doit ressentir les passions qu'il exprime, mais cela implique un travail intellectuel et un contrôle de soi) :

- le spectateur ignore le processus de production de cette apparence face à laquelle il se tient. Pour lui, regarder est le contraire de connaître.

- il est immobile à sa place, passif,

- et pourtant sans spectateur, pas de théatre. Il y a donc bien, dans la position du spectateur, une sorte d'activité.

Pour Platon, le théatre est le lieu où des ignorants sont conviés à voir des hommes souffrants. Ce qu'il transmet est une maladie, le pathos. Il faut supprimer le théatre et le remplacer par une autre communauté plus juste. Pour la critique moderne, il faut un autre théatre qui ne se donne pas devant des spectateurs-assistants passifs, séduits par des images, mais devant des corps vivants à mobiliser. La performance des acteurs produit une énergie sur laquelle il faut construire un théatre nouveau.

Selon Rancière, ce paradoxe est une illusion, car le spectateur est actif, aussi actif que l'acteur ou l'auteur. Il se produit comme spectateur en participant au spectacle.

 

 

Comment faire du théatre une communauté vivante impliquant des corps vivants? Les entreprises de réforme du théatre ont oscillé entre deux pôles :

- le théatre épique de Brecht. Arracher le spectateur à l'abrutissement et à l'empathie en lui proposant un spectacle étrange, inhabituel, une énigme dont il a à chercher le sens. Le drame le poussera à aiguiser sa raison, sa capacité à discuter et trancher.

- le théatre de la cruauté d'Artaud. Si toute distance est abolie, l'observateur est dépossédé d'une maîtrise illusoire mais rentre en possession de ses énergies vitales, de son être.

 


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