Certains cherchent, dans le texte de Jean Genet, la signification, la métaphore, la métonymie, l'anagramme, l'anamorphose, le symbole. Ils classent et combinent les fleurs de rhétorique. Mais on ne peut pas déchiffrer ce qui reste dissimulé au fond de la crypte. Par un jeu de lettres, de déformations, de recompositions, c'est sa signature que Genet met en avant, à la place de ces objets manquants. "Il a tout affecté de sa signature. Il a affecté sa signature. Il l'a affectée de tout. Il s'en est affecté". Tout est bon pour cela : postiches, fétiches, pastiches. Ayant ainsi accouché de lui-même, [s'étant violemment identifié à ce nom], il assiste à son propre enterrement. Son contrat avec l'écriture, c'est que tout ce qu'il écrit se résume à son nom [quitte à ajouter un accent circonflexe pour faire de ce nom une fleur, dont il sonne le glas]. Par cet acte (performatif), (1) la sépulture est le contrat, le texte indique la signature (2) la littérature trahit le contrat : dans le texte, elle se dérobe.