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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le cinéma | Derrida, le cinéma | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, texte, hors - texte | Derrida, texte, hors - texte | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Le cinéma et ses fantômes (interview dans les Cahiers du cinéma, avril 2001)", Ed : Cahiers du Cinéma, 2001, p76 - |
La dimension passionnelle du cinéma, indissociable du corps, des émotions, de la sensualité, de l'érotisme - fait oublier le travail du texte |
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Pour Derrida, l'expérience cinématographique présente une particularité qui peut sembler étrange. C'est une expérience sensuelle, érotique, qui exerce une certaine fascination hypnotique et engage le corps. Jacques Derrida utilise pour la décrire le mot passion, qui prendra dans la suite de son œuvre, à propos de la littérature, une signification singulière. Mais dans son cas, dont il dit lui-même qu'il est pathologique, cette passion ne laisse pas de trace. Il oublie aussitôt les images, les titres des films, comme si cette émotion devait rester exclusivement présente, comme si les identifications étaient affranchies de tout interdit ou sanction. Il ne peut pas y avoir pour lui de savoir du cinéma, ni de mémoire, ni de travail. Cette immédiateté tient sans doute à l'essence même du cinéma, mais pour un homme habitué à penser, à théoriser, elle a, disions-nous, quelque chose d'étrange. Faut-il, pour être avide de cinéma, oublier toute culture ? Derrida avoue que ce rapport à l'image lui procure "une grande jouissance cachée, secrète, avide, goulue, et donc infantile" (p77). |
Jours tranquilles à Clichy (Jens Jorgen Thorsen, 1970).
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaCinema GD.LEF DerridaTexteJE.MOK UCinémaPassion Rang = WCinemaPassionsGenre = MH - NP |
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