Derrida
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Gershom Scholem                     Gershom Scholem
Judéités derridiennes, dans les textes               Judéités derridiennes, dans les textes

 

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Page créée le 3 septembre 2005.

[Cheminements à partir de Gershom Scholem]

   
   
   
                 
                       

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- Bibliographie de Gershom Scholem.

 

L'apport académique de Gershom Scholem est immense, mais il y a plus. Toute la perception contemporaine que nous, les modernes agnostiques, avons de la Cabale, peut lui être attribuée. Il a fait plus que redécouvrir et traduire : il a inventé des termes nouveaux. Il nous a ouverts à un monde dont nous pouvons faire notre propre usage. L'abîme qu'il a décrit entre l'homme et dieu peut maintenant se déplacer. On peut le considérer comme obsolète, ou superficiel, ou trop scientifique. Il a accompli son oeuvre.

Propositions (les tętes de parcours sont entre crochets)

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[Il existe dans le langage une dimension interne, secrète, originelle, qui est le fondement commun de toutes les mystiques : le nom de Dieu]

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Le Aleph a tout précédé : il a précédé la Torah et aussi le yod, point originel du langage

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A chaque étape de la création, un acte de limitation précède le déploiement de la lumière dans l'espace

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Comment Dieu peut-il créer le monde ex nihilo s'il n'y a pas de néant?

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Dans les grandes religions monothéistes, l'abîme entre l'homme et dieu ne peut être franchi que par la voix

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La brisure des vases tient à la nécessité de donner une existence séparée au pouvoir du mal en l'éparpillant dans les klipot

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Le point central du néant est le point primordial du commencement : pensée directrice qui jaillit de la volonté abyssale

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Si Dieu est "tout en tout", comment peut-il y avoir des choses qui ne soient pas Dieu?

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L'homme a pour tâche la restauration (tiqoun) de sa structure spirituelle primitive : mettre fin à l'éparpillement des âmes par le guilgoul (transmigration)

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Le but du tiqoun est de séparer les parcelles éparpillées de la chekhina qui sont mêlées aux klipot

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Un Rechimou, résidu de lumière divine, reste dans l'espace dont dieu s'est retiré

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Tsimtsoum désigne le retrait de l'Ensof hors d'un point

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En déployant dans l'Ensof, par plaisir de soi-même, la signature occulte de Dieu, les 22 lettres ont tissé l'habit primordial dont procèdent l'écriture, le langage et la parole

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"A propos de notre langue, une confession" (lettre écrite par Gershom Scholem, en hommage à Franz Rosenzweig, pour son 40è anniversaire, le 26 décembre 1926)

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Un mystérieux personnage de l'école cabalistique de Gérone se faisait appeler Ben Belimah

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Adam Kadmon est la figure primordiale qui précède la subjectivité (brisure des vases)

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La création est un acte d'écrire divin, au cours duquel Dieu incorpore son langage aux choses et l'y dépose en elles, sous forme de signatures

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Les "rois qui régnèrent sur la terre d'Edom" signifient le royaume du jugement rigoureux qui n'est pas adouci par la compassion

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La pensée pure (mahashavah en hébreu) est indéterminée; au commencement (aleph), elle se pense elle-même sans fin (dans l'infini, Ensof)

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L'un des aspects de la sanctification du Nom de Dieu dans la tradition juive, c'est que pendant les rites, le prêtre reste toujours silencieux, absolument muet

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Le tiqoun est la restauration des lumières divines jusqu'à l'unification du nom de Dieu et la fin de l'exil

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La Torah est un habit, un tissu de noms formé à partir du tétragramme et d'autres épithètes de Dieu dérivés de lui

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Dans l'acte du tsimtsoum, le din (jugement, sévérité), auparavant noyé dans la miséricorde, se cristallise par négation et limitation

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Tsimtsoum signifie originellement "concentration" ou "contraction", mais il est mieux traduit par "retraite" ou "solitude"

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On utilise le même terme, Shem Hameforash, pour désigner le nom révélé de Dieu et son nom secret, occulte

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Pour certains cabalistes, Dieu n'a pas de nom; pour d'autres, son nom n'est jamais mentionné dans la Torah, le tétragramme n'est qu'un expédient, un simulacre

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Les Grands Courants de la Mystique Juive, par Gershom Scholem (1973) [GCMJ]

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La Kabbale et sa symbolique (Gershom Scholem, 1980) [LKES]

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Le Nom et les symboles de Dieu dans la mystique juive (Gershom Scholem, 1983) [LNLSD]

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La kabbale, une introduction, origines, thèmes et biographies, par Gershom Scholem (1998) [Kabbale]

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Bibliographie de Gershom Scholem

 


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