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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
L'imaginaire est double | L'imaginaire est double | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, auto - affection | Derrida, auto - affection | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "De la grammatologie", Ed : Minuit, 1967, p265 La liseuse de romans (Antoine Wiertz, 1865) - |
L'imagination ne peut être éveillée par aucune faculté : elle est pure auto-affection |
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L'imagination entre dans une série de termes où se produit l'auto-affection, cette expérience universelle qui, selon Derrida, n'est engendrée par rien : la voix, le temps, le toucher, le logos, voire le moi onaniste ou le beau. Chacune de ces expériences est un mouvement actif qui, par lui-même, produit de la différence, sans rien recevoir d'étranger ou d'antérieur, sans même être affecté par le réel. Pour Rousseau, cette possibilité imaginative est propre à l'homme. Par l'imagination, l'homme devient (contrairement à l'animal) : 1. celui qui peut s'ouvrir à l'autre par la pitié; 2. celui qui peut s'excéder vers la mort. Le rapport à l'autre et le rapport à la mort sont une seule et même ouverture : seul l'humain peut vivre sa souffrance comme souffrance d'un autre et menace de mort. |
Il y a dans ce passage une anticipation du futur second Derrida (le lévinassien), qui apparaît n'être qu'un moment du premier (l'heideggerien). Une faculté auto-produite ouvre à l'autre, avant toute considération pratique ou historique, dans un jeu libre et spontané, et cette faculté (indéconstructible) conditionne la perception de la justice. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida ProImagination DA.GIL DerridaAutoAffectionOO.OOO UImagination Rang = IGenre = MR - IB |
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