Derrida
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Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Kant, l'esthétique                     Kant, l'esthétique
Sources (*) : Le jugement de goût               Le jugement de goût
Emmanuel Kant - "Critique de la faculté de juger", Ed : Gallimard (Pléïade, tome 2), 1985, p957-1008

 

Galaxie d'Andromede -

Le jugement de goût dans l'analyse du beau peut être considéré selon : 1/ la qualité; 2/ la quantité; 3/ les fins; 4/ la modalité, d'où résultent quatre moments du beau

   
   
   
                 
                       

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C'est le plan de l'Analytique du beau, qui conduit Kant à proposer quatre définitions de la beauté, en fonction des quatre critères indiqués. Sous l'angle de la qualité, le beau est pure faculté de jugement, independamment de tout intérêt. Sous l'angle de la quantité, il est ce qui plaît universellement. Sous l'angle de la finalité, il est pure forme, sans représentation d'une fin particulière. Sous l'angle de la modalité, il est connu sans concept, mais nécessairement. Ces quatre moments du beau sont aussi quatre temps de l'intersubjectivité.

La même méthodologie conduit Kant à définir quatre moments du sublime.

 

 

Dans La vérité en peinture (p79-80), Derrida s'interroge sur l'origine de ces quatre catégories : qualité / quantité / relation à la finalité / modalité. Elle est importée de l'analytique des concepts de la Critique de la raison pure. Les concepts sont "en réserve" dans l'entendement. Ils se rapportent à des jugements possibles, sur la base d'une table des catégories de douze (quatre fois trois). Kant transpose les catégories de la raison pure en catégories du jugement esthétique. Il y a une certaine violence, un forçage dans cette transposition, car un cadre logique (les concepts purs de l'entendement) est imposé à une structure non logique (le jugement esthétique), alors que Kant reconnaît lui-même que le jugement esthétique n'est pas un jugement de connaissance. Comment justifier l'utilisation de ces catégories? Kant flotte un peu, il change l'ordre d'exposition (VEP p86), et surtout utilise abondamment l'analogie. Elle seule peut faire tenir ensemble l'analytique des concepts et le sans concept qui caractérise le beau.

 


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