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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Quelconque, n'importe q... | Quelconque, n'importe q... | ||||||||||||||||
Sources (*) : | CinéAnalyse : Entre plaisir et discours | CinéAnalyse : Entre plaisir et discours | |||||||||||||||
Thierry de Duve - "Au nom de l'art (Pour une archéologie de la modernité)", Ed : Minuit, 1989, p112 Francis Ponge (Tome Premier p293, 1941-44) - |
La modernité en art est le passage d'un "Il est interdit de faire n'importe quoi, faisons-le", à un "Il est permis de faire n'importe quoi, faisons-le" |
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"Faire n'importe quoi" n'est plus une transgression, c'est une réponse. Ce n'est pas un caprice, ni une assertion absurde. C'est obéir à une maxime qui s'impose socialement. En art, elle s'appuie sur la jurisprudence officielle des historiens. Les avant-gardes l'ont popularisée. Marcel Duchamp l'a réduite à sa plus simple expression avec le readymade, Le dadaisme l'a légitimée dans les arts graphiques (mais cette légitimation est une négation : ce qui est rédimé dans l'art n'est plus n'importe quoi). A la même époque il y avait Joyce en littérature, Russolo et Varèse en musique. La loi ne fait pas qu'interdire, elle oblige à faire n'importe quoi (p119). C'est un devoir et non un droit, un commandement et non une autorisation que l'artiste se donne. La phrase prescrit d'agir sans règle. "Fais ce que tu veux, Agis selon ta libre volonté". C'est un ordre auquel il est impossible de désobéir. |
Citation de Francis Ponge in "La Rage de l'expression", Tome Premier, Gallimard p293 |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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DeDuve ProQuelconque MC.LMC InsuDDJPN.LLM UWDDJ Rang = QGenre = CIT - CIT |
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