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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Derrida, l'image | Derrida, l'image | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Le spectral de Derrida | Le spectral de Derrida | |||||||||||||||
Jean-Luc Nancy - "A plus d'un titre, Jacques Derrida - Sur un portrait de Valerio Adami", Ed : Galilée, 2007, p10 Agamemnon pleure avant le sacrifice de sa fille Iphigenie (Pompei) - |
Le portrait, l'absent | Toute image porte la ruine originaire |
Le portrait, l'absent | ||||||||||||||
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Nancy commente un portrait qu'Adami a fait de Derrida le 27 janvier 2004 (9 mois avant sa mort). L'image - comme toute image - porte le signe de son absence. Elle commence avec sa disparition. Elle met sous les yeux l'irreprésentable, le sans-image. Nous pleurons, et la vérité des yeux est dans les larmes. Le portrait présente son retrait, son autoretrait (autorittrato), sa retraite, un imago, seule vérité de l'ancêtre disparu. Disparu, il devient enfin soi-même, il se confond avec sa signature, il se dissémine loin de toute idée, séparé de toute identité. Le portrait fait retour. Il nous hante à la place où il (le disparu) manque. "Il ne lui manque que la parole : il ne lui manque donc rien, son silence dit tout. Tout ce qu'il y avait à dire, c'est-à-dire rien". Mais rien n'est pas néant, c'est la chose même. Un spectre toujours demande justice, demande réparation. ------- La ruine originaire a été l'unique objet de la hantise de Jacques Derrida. S'il a choisi de commenter les chaussures de Van Gogh, c'est parce qu'elles étaient porteuses de cette ruine. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Nancy DerridaImage CX.LCC DerridaSpectreCE.LLE ArtPortraitBR.LBR T.origine Rang = NGenre = MR - IB |
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