Derrida
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CinéAnalyse : la présence dans le temps où elle se brise                     CinéAnalyse : la présence dans le temps où elle se brise
Sources (*) : Sur l'artPresence               Sur l'artPresence
Estelle Davy - "Un départ sans solde", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 4 octobre 2005

 

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Le cinéloft du Quai

[(CinéAnalyse) : En témoignant de la présence, dans le temps même où elle est brisée]

Le cinéloft du Quai Autres renvois :
   

L'artPrésence

   

Immédiat, immédiateté, perspective immédiate

   
                 
                       

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1953.

- Les Vacances de M. Hulot (Jacques Tati).

1963.

- Feu Follet (Louis Malle).

2000.

- Memento (Christopher Nolan).

2006.

- Zidane (Philippe Parreno et Douglas Gordon).

2008.

- Cloverfield (Matt Reeves).

2020.

- Memoria (Apichatpong Weerasethakul).

2022.

- Tres (Out of Sync) (Juanjo Giménez-Pena).

- Aftersun (Charlotte Wells).

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Le cinéma est toujours à la recherche de présence pure. Il le fait soit naïvement, comme les artistes contemporains Philippe Parreno et Douglas Gordon dans Zidane, soit de façon incroyablement intellectuelle et sophistiquée, comme Christopher Nolan dans Memento. Mais il n'est pas de cinéma sans un certain degré de fascination de la présence ou par la présence. Qu'il s'agisse du jeu de l'acteur, du décor, des couleurs, des voix, des situations, c'est la seule façon d'attirer le spectateur, de le faire pénétrer dans l'écran. Personne n'ignore, bien sûr, que c'est un objet absent qui procure la jouissance du présent, mais ce savoir ne diminue pas la sensation de présence. Il n'abolit pas ce qui, dans l'œuvre, est réel, c'est-à-dire impercevable. Le personnage de Memento, Leonard Shelby, ne peut vivre que dans le présent. Ne se rappelant de rien, il cherche désespérément à stabiliser de pseudo-souvenirs sous forme de marques, d'inscriptions, de photos. Ces traces s'inscrivent à même son corps comme un film à même la pellicule ou le disque dur. Et pourtant le film est comme Leonard, il ne vit que dans la présence.

 

 

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Propositions

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Au cinéma, continuellement, on voit parler : la voix est toujours présente comme telle

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Le cinéma se fait oeuvre quand se manifestent dans ses images l'impercevable présence des choses

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Cloverfield (Matt Reeves, 2008) - Un film présuppose un archi-décalage impossible à montrer : l'écart filmique comme tel

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La force de présence d'un film tient à sa capacité à faire jouir, par ses appareillages et son théatre d'ombres, d'un objet absent

- Estelle : Depuis la mort de dieu, la présence nous manque.

- Aïlée : Elle a toujours manqué. La peinture religieuse n'était-elle pas faite pour la combler?

- Estelle : Elle la cherchait au-dehors, tandis qu'aujourd'hui, c'est dans l'oeuvre même qu'on la cherche. Certains artistes y arrivent par la couleur, comme Rothko, d'autres par la transparence, d'autres par l'empreinte (photographie), d'autres par l'exposition du corps, d'autres encore par la vibration. Mais il n'y a pas d'autre sujet. Depuis les impressionnistes, la présence est le seul sujet de l'art, le seul sujet légitime. En partie, la magie du cinéma tient à cela.

 


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