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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, l'être, au - delà de l'être | Derrida, l'être, au - delà de l'être | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la pensée | Derrida, la pensée | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Marges de la philosophie", Ed : Minuit, 1972, p218 Ceci est un morceau de fromage (Rene Ma gritte, 1963) - |
En Occident, la "pensée" n'a jamais pu surgir ou s'annoncer que dans son rapport à l'être : comment l'être se dit, comment est dit ce qui est, en tant qu'il est, tel qu'il est |
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Peut-on distinguer la pensée des catégories de la langue dans lesquelles elle s'exprime? Par exemple, quand Aristote définit les "catégories" de la pensée, fait-il autre chose que retrouver celles de la langue dans laquelle il pense, c'est-à-dire la langue grecque? Pour répondre à cette question, Emile Benveniste introduit une distinction entre "catégories de pensée" et "catégories de langue". La pensée peut spécifier librement ses catégories, en instaurer de nouvelles, tandis que les catégories linguistiques sont déterminées par une langue particulière. Mais, demande Derrida, d'où vient la distinction entre pensée et langue, qui est l'ouverture même du problème posé? Et d'où vient la catégorie de catégorie, cette notion qui permet de faire des distinctions dans la langue? Du lieu de l'être. L'être se dit par ces catégories. C'est ainsi qu'il se signifie, que la langue s'ouvre à son dehors, que s'instaure un rapport à la vérité. En mettant en place les catégories de la logique, Aristote ne procède pas autrement que la langue en général, qui est toujours langue et pensée dès lors qu'elle prétend à la vérité. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaEtre CP.LMM DerridaPenseeDG.LGD T.pensée Rang = LMGenre = MJ - NA |
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