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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, théologie négative | Derrida, théologie négative | ||||||||||||||||
Derrida, le Qui et le Quoi | Derrida, le Qui et le Quoi | ||||||||||||||||
Jacques Derrida - "in Derrida & Religion, Other Testaments", Ed : Routledge, 2005, Epoché and Faith, An interview with Jacques Derrida, p30 - - |
Derrida, l'adresse | Dans une prière se mêlent un rituel codifié, énoncé dans le langage commun, et une adresse absolument singulière, secrète, idiomatique et intraduisible, à un "Qui" indéterminé |
Derrida, l'adresse | ||||||||||||||
Derrida, le secret | Derrida, le secret | ||||||||||||||||
Derrida, l'idiome, le style | Derrida, l'idiome, le style | ||||||||||||||||
Derrida, la prière | Derrida, la prière | ||||||||||||||||
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Interrogé sur le paradoxe qu'il peut y avoir à prier chaque jour (Circonfession p176), bien que, à juste titre dit-il (Circonfession p146), il passe pour athée, Jacques Derrida répond que l'expérience de la prière reste secrète, intérieure, silencieuse, intraduisible, y compris pour celui qui prie. Il prie, mais au fond il ne sait ni qui prie, ni qui est prié. S'il le savait, il saurait tout sur lui-même. Car si vous saviez, G., mon expérience de la prière, vous sauriez tout, vous qui savez tout, vous me diriez à qui les adresser, (...) et vous me diriez pourquoi je m'intéresse à ce qui au fond, au fond de moi, décrit justement le "sans-intérêt", ce dont je ne suis, ce dont "je" n'est que le détournement, écrit-il dans Circonfession (p176). Il y a plusieurs dimensions à sa prière : - c'est un rituel où le corps, les gestes, le langage, respectent certains codes, en rapport peut-être avec la prière publique traditionnelle, - elle implique des images héritées de l'enfance, par exemple un Dieu-Père sévère et barbu, une mère qui innocente, qui pardonne, - c'est un acte qui implique une certaine culture, dans le cas de Derrida une expérience des philosophies critiques de la religion, de Feurbach à Nietzsche, - c'est un questionnement sur la prière elle-même et les croyances qu'elle implique : qui est celui qu'on prie? A qui s'adresse-t-on? Qui est Dieu? - c'est un idiome absolument privé, singulier, qui touche à l'innommable. |
Quand on prie, on prie pour quelque chose, il y a un calcul, mais ce calcul a pour particularité de se confronter à l'incalculable. C'est un calcul sans calcul, une renonciation au calcul même. Dans cet engagement, on met en jeu son expérience, son monde. Jacques Derrida parle à ce sujet d'expérience étrange (p31). Il prie, et en priant il met en jeu le judaïsme de son enfance (quand un Dieu barbu se présentait sous la figure d'un Père), sa position de philosophe, de lecteur ou de quasi-théologien. Il ne peut pas prier sans cet engagement. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaPriere OJ.LOJ DerridaQuiproquoVC.MMP DerridaAdresseDF.LED DerridaSecretCV.KJM DerridaIdiomeXG.LLK DerridaJePrieIE.LIE UPriereDouble Rang = NPriereRiteSingGenre = MK - NG |
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