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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, théologie négative | Derrida, théologie négative | ||||||||||||||||
Derrida, le Qui et le Quoi | Derrida, le Qui et le Quoi | ||||||||||||||||
Jacques Derrida - "in Derrida & Religion, Other Testaments", Ed : Routledge, 2005, Epoché and Faith, An interview with Jacques Derrida, p31 The Rubaiyat of Omar Khayyan (Adelaide Hanscom) - |
Derrida, l'adresse | La prière suppose une suspension (epokhè) de la certitude, du savoir, de l'économie, du calcul - au nom de la croyance |
Derrida, l'adresse | ||||||||||||||
Et il faut préférer l'incalculable, l'anéconomique | Et il faut préférer l'incalculable, l'anéconomique | ||||||||||||||||
Derrida, croyance, fiduciarité | Derrida, croyance, fiduciarité | ||||||||||||||||
Derrida, la prière | Derrida, la prière | ||||||||||||||||
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Jacques Derrida déclare qu'il prie, il ne cesse de prier, à certains moments déterminés de la journée, et aussi à tout moment. Que veut-il dire par là? Sa prière a plusieurs dimensions [qui ne sont peut-être pas toutes présentes en même temps], mais celle sur laquelle il insiste quand on lui demande ce que signifie prier pour quelqu'un qui se dit athée, c'est l'expérience du Qui. Le croyant / non-croyant s'interroge : "To whom am I praying? Whom am I adressing? Who is God?". L'enjeu pour lui, c'est de méditer sur ces questions. Qui est celui qui prie? Auprès de qui prie-t-il? A qui s'adresse-t-il? Qui est le destinataire de sa prière? Il ne pose pas la question de Dieu en termes de Quoi, mais de Qui. Qui est-il? Qui a décidé de prier? C'est l'une des questions. En priant, il a suspendu le savoir. "Quand je prie, je pense à la théologie négative, à l'innommable, à la possibilité que je sois totalement trompé [deceived] par ma croyance". Sa croyance, il le reconnaît et l'écrit, c'est celle de la théologie négative. Ce n'est pas une croyance établie, solide. Elle peut être suspendue. Il ne s'agit pas de doute ni de scepticisme, mais d'epokhè, c'est-à-dire la suspension phénoménologique de la certitude. Quand je commence à prier, c'est au nom d'un certain calcul. J'espère le bien d'autrui ou mon bien propre, sinon je ne prierais pas. Mais dès lors que je prie, j'accepte aussi l'incalculable. C'est cet acquiescement, ce retrait (car je renonce à contrôler ce qui arrive), qui est de l'ordre de la bénédiction. |
En tant que demande, la prière est économique, mais en tant que prière, elle rompt toute économie possible. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaPriere OM.MMP DerridaQuiproquoVD.KKM DerridaAdresseDE.LED ChoixAneconomieQU.LDD DerridaCroyanceXE.LDD DerridaJePrieJF.LDF UPriereEpokhe Rang = NPriereSuspensGenre = MR - IA |
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