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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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CinéAnalyse : En recouvrant l'amnésie | CinéAnalyse : En recouvrant l'amnésie | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Le cinéloft du Quai | Le cinéloft du Quai | |||||||||||||||
Shutong Quo - "D'un pro-gramme dont l'avenir est le gramme", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 20 oct 2018 - |
[(CinéAnalyse) : En recouvrant l'amnésie] |
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1985. - Shoah (Claude Lanzmann). 2000. - Memento (Christopher Nolan). 2002. - L'homme sans passé (Aki Kaurismäki). 2015. - Le fils de Saul (László Nemes). 2021. - Tres (Juanjo Giménez Peña, 2021) --- Recouvrir l'amnésie, c'est faire appel à une mémoire qui la recouvre d'un voile si ce n'est pudique, en tous cas expressif, et la recouvrer, c'est croire qu'on peut en prendre ou reprendre possession. Dans les deux cas, ce n'est qu'une fiction. Le film est une remémoration de ce qu'on ne pourra jamais se rappeler. Peut-on montrer dans un film ce qui est détruit radicalement, définitivement, ce qui est réduit en cendres? Oui et non. C'est ce qu'a tenté Claude Lanzmann avec Shoah (1985), en jouant sur les souvenirs de ceux qui étaient encore là; mais ceux-là, par définition, n'ont pas disparu Les disparus restent hors champ. L'essence même du cinéma, c'est de remplacer par de pseudo-souvenirs ce qui a été définitivement effacé. C'est ce que László Nemes a fait avec une audace incroyable dans Le fils de Saul (2015).
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-------------- Propositions -------------- |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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CineHantise CineMemoire AA.BBB CineLoftDP.KJD MM_CineMemoire Rang = YCinememoireGenre = - |
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