1929.

- L'homme à la caméra (Dziga Vertov).

1951.

- Traité de bave et d'éternité (Isidore Isou).

1963.

- Huit et demi (Federico Fellini).

1973.

- La nuit américaine (François Truffaut).

1980.

- Stardust Memories (Woody Allen).

1996.

- Irma Vep (Olivier Assayas). (v. aussi la série de 2022)

- L'homme qui tua Don Quichotte (Terry Giliam, 2018).

- Le livre d'image (Jean-Luc Godard).

2019.

- La belle époque (Nicolas Bedos).

2020.

- Mank (David Fincher).

2022.

- Nope (Jordan Peele).

- Les derniers jours de l'humanité (Alessandro Gagliardo & Enrico Ghezzi)

- X (Ti West).

- Babylon (Damien Chazelle).

- The Fabelman (Steven Spielberg).

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Il y a toujours eu au cinéma, depuis ses débuts, la tentation de l'arroseur arrosé : le filmeur qui se filme, la caméra qui s'enregistre, le dispositif qui se cache en se montrant, etc. C'est une sorte de jeu pour dire : Je crois sans croire tout en croyant. Un métacinéma divertissant se met en scène, plaisante et se moque de soi. Sur un mode ironique ou provocateur, il multiplie les paradoxes. On ne distingue plus le sérieux de l'humoristique, la ruse cinéphilique de la franche comédie. Tout en exhibant un certain réalisme machinique, ces très nombreuses mises en abyme le trahissent et le déconstruisent.

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Propositions

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