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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la vie, la survie | Derrida, la vie, la survie | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, l'au - delà, le pas au - delà | Derrida, l'au - delà, le pas au - delà | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Séminaire 1975-76 "La vie la mort"", Ed : Seuil, 2019, p24 - |
Derrida, la mort | Ceux qui pensent la vie comme ils pensent l'être en restent à la représentation; ils ne peuvent pas penser l'être-mort |
Derrida, la mort | ||||||||||||||
Derrida, l'être, au - delà de l'être | Derrida, l'être, au - delà de l'être | ||||||||||||||||
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Dans la logique hegelienne, la Vie n'a pas d'opposition, l'opposition a lieu en elle. Le procès de la vie passe par la médiation de la mort. Dire que la vie est le procès de l'Être, c'est dire que la vie est aussi la mort. Dans la proposition "la vie est la mort", la copule est est le lieu de la contradiction dialectique par laquelle la vie se réapproprie la mort. Dans la dissymétrie entre la vie et la mort, il y a de la vie des deux côtés. La vie et la mort, toutes deux naturelles, se confondent dans le procès de l'être, la vie impérissable et aussi (chez Hegel) l'idée absolue et la vérité qui se sait. La mort est marquée deux fois dans la vie, une fois comme vie mortelle, une autre fois comme vie immortelle (la reproduction). Il n'y a pas ici de place pour la mort en-dehors de l'être. La mort qui n'est ni non-vie ni moment de la vie, cette mort d'une altérité autre, extérieure à toute logique, à toute connaissance, à tout logos, est impensable. "L'être, nous n'en avons d'autre représentation que vivre" écrit Nietzsche (Fragment 582 de La Volonté de puissance, XII), en mettant le mot vivre en italiques et entre guillemets. Si être égale vivre, être-mort est irreprésentable, imprésentable et indicible. Ceux qui identifient Être et Vie restent dans la représentation, dans la présence. Peut-on prétendre penser au-delà de la représentation ? Il faut alors oublier la logique, le langage. La mort devient "le nom générique pour tout ce qui excède, déborde, transgresse les limites du dicibles, de l'énonçable" (Derrida, p24). |
Suicide par seppuku, in Mishima, une vie en quatre chapitres (Paul Schrader, 1985). Selon Marguerite Yourcenar, "la mort de Mishima est une de ses œuvres, et la plus soigneusement préparée" (Apostrophes, 1981).
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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