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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, l'idiome, le style | Derrida, l'idiome, le style | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, femme, différence sexuelle | Derrida, femme, différence sexuelle | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Eperons, les styles de Nietzsche", Ed : Flammarion, 1978, pp115-118 - - |
Derrida, Nietzsche | Le style, la femme, la différence sexuelle et même le simulacre ne peuvent advenir que s'il y a plus d'un "je", plus d'un secret, plus d'un indéchiffrable, plus d'un retrait |
Derrida, Nietzsche | ||||||||||||||
Derrida, le secret | Derrida, le secret | ||||||||||||||||
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A la fin de son texte sur Nietzsche, Eperons, Jacques Derrida commence à parler en son propre nom, à dire "je". Peut-être son discours à lui a-t-il le même statut que le fragment de Nietzsche recueilli dans les Œuvres posthumes, J'ai oublié mon parapluie. C'est un fragment autobiographique dont on ne sait pour ainsi dire rien, dont on ne peut rien dire. Le texte de Derrida pourrait être une parodie, une "greffe erratique" sur la phrase de Nietzsche, lisible pour le lecteur mais indéchiffrable, car malgré son côté rhétorique et pédagogique, nul ne peut connaître le code privé, crypté, qui est le sien, ni la raison pour laquelle il aura privilégié certains mots comme éperon ou parapluie. C'est un contrat entre lui et lui, entre un "je" et un autre "je" qui instaure un rapport posthume à lui-même, même si, au moment où il écrit, il n'est pas encore mort. Quoique idiomatique, son texte suppose un autre "je", plus d'un "je", et aussi un secret que l'autre n'aura pas entendu, n'aura pas pu entendre. Ce que Nietzsche nommait le style, le simulacre, la femme, aurait selon Derrida le même statut. Ils resteraient attachés à un "je", et on ne pourrait pas les généraliser. "Il n'y a jamais eu le style, le simulacre, la femme, ni la différence sexuelle" (Derrida, Eperons, p118). Ils ne peuvent advenir que "dans l'écart entre plusieurs styles", ce qui suppose plus d'un "je", plus d'un lecteur crypté, indéchiffrable à l'autre. La femme (de) Nietzsche restera la femme (de) Nietzsche. |
La question du retrait est posée par Derrida par les deux post-scriptums par lesquels ce texte se termine. Il cite d'abord un épisode où il était déjà question de J'ai oublié mon parapluie, et qui est totalement sorti de sa mémoire (P.S. I). Il l'a vraiment oublié, ce parapluie, même si des témoins lui confirment l'épisode. Puis il cite Heidegger à propos de l'oubli de l'être (P.S. II) : " |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaIdiome UE.LKD DerridaFemmeDR.LDF DerridaNietzscheMT.LKD DerridaSecretFS.LSF UPlusdeFemmeUn Rang = LPlusdeUnFemmeGenre = MK - NA |
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