Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, la voix                     Derrida, la voix
Sources (*) : Derrida, la différance               Derrida, la différance
Jacques Derrida - "La voix et le phénomène", Ed : PUF, 1967, p92

 

Voix-differance (Pascual Pariselli, 2010) -

Oeuvre, arrêt, différance

Par l'opération de la voix, le sens - ainsi que la présence, l'espace, le monde ou le corps - sont l'oeuvre du mouvement de la différance

Oeuvre, arrêt, différance
   
   
   
               
                       

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Cette formulation semble mettre sur le même plan "l'opération de la voix" et "le mouvement de la différance". Il y a opération de la voix quant je m'entends parler et que la voix me revient immédiatement, sans détour, par l'intérieur et par l'extérieur. C'est ce que Jacques Derrida appelle l'auto-affection pure, par laquelle la conscience, dans son universalité, devient possible. Cette opération ne doit pas être confondue avec le mouvement de la différance, qui n'est ni une origine, ni une expérience, mais un mouvement étrange, irréductible à la simplicité d'un présent. Ce mouvement habite la parole comme la pensée, il affleure dans le vécu [celui de Husserl comme le vécu quotidien]. Dans ce passage, Jacques Derrida le qualifie d'oeuvre : "Tout en refoulant la différence dans l'extériorité du signifiant, Husserl ne pouvait manquer d'en reconnaître l'oeuvre à l'origine du sens et de la présence". L'oeuvre de quoi? de qui? de cette non-présence originaire, cette différence pure, cette écriture que le phénoménologue préfère exclure car elle menacerait la présence à soi qui assure la pérennité et la possibilité de répétition de l'objet idéal.

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Entre la voix et la différance, il y a une affinité, une extrême proximité, et aussi un éloignement radical. Ce qui surgit comme extériorité (le monde, l'espace, le corps) est rattaché à l'une comme à l'autre. On sait que nous ressentons souvent notre voix comme étrangère, éloignée de nous; et on sait aussi que nous avons tendance à préférer la répétition au travail obscur et imprévisible de la différance. L'une est située du côté de la présence immédiate, de la vie; et l'autre du côté de la trace, de l'écrit discursif. Mais elles se contaminent l'une l'autre, elles s'infectent, elles sont inséparables.

 

 

On ne peut pas se limiter à dire, comme certains l'ont cru, que Derrida se méfie de la voix ou la considère comme porteuse d'illusions (vecteur de la métaphysique). Certes elle habite ce versant et dans cette perspective elle est presque indéconstructible (sauf à risquer l'innommable). Mais elle habite aussi énigmatiquement l'autre versant, celui de la trace qui libére de la complicité avec le logos.

 


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