Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

 
   
Au - delà de l'être : l'œuvrance                     Au - delà de l'être : l'œuvrance
Sources (*) : Le récit de l'Orloeuvre               Le récit de l'Orloeuvre
Pierre Delain - "Pour une œuvrance à venir", Ed : Guilgal, 2011-2017, Page créée le 17 mars 2008

[Il ne reste, au-delà de l'être, qu'une valeur qui vaille : l'œuvrance, cette éjection performative, parasitaire, des alliances vie/mort]

Autres renvois :
   

Le Cercle de l'Ellipse

   
   
                 
                       

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Ce site est composite, hybride, hétérogène, mais néanmoins pas dépourvu de fil conducteur. Lequel? S'il fallait choisir un seul mot pour le nommer, il faudrait que ce soit déconstruction, un mot qui peut sembler vieilli, usé, qui peut ressembler à un logo ou un slogan, mais tant pis, je ne le répudierai pas. Il n'y a pas d'argument pour la déconstruction, pas de définition, ça se fait ou ça ne se fait pas, on ne peut jamais en avoir la certitude. Mais comme il fallait trouver un titre plus explicite, j'ai choisi Inoculer pour prémunir. Il arrive qu'on ne puisse protéger qu'en inoculant, c'est le principe du vaccin. Ce serait, au point où j'en suis, une définition soutenable de ce qui se fait ici, au croisement de plusieurs traditions. Si je parle beaucoup d'œuvre dans ce site, avec ces dérivés dont on peut dire que plus ils se multiplient, moins ils suffisent : les œuvrages, l'œuvrement, l'archi-oeuvre, l'Orlœuvre ou l'œuvre à venir, sans parler du titre que j'ai donné au livre qui traverse l'ensemble, Pour une œuvrance à venir, c'est pour déplacer cette notion d'œuvre à laquelle je reste attaché vers cette double tâche, ce monstre aporétique. L'œuvre reste l'œuvre, c'est-à-dire l'œuvre d'art, l'œuvre littéraire, l'œuvre philosophique, etc., et en même temps c'est autre chose, un danger, une infection, une cause de maladie éventuellement mortelle, un déclenchement de processus incontrôlables, incalculables, mais capables aussi de se désactiver eux-mêmes. Pour moi, l'avantage incomparable de cette notion d'œuvre, c'est qu'elle n'est bornée par aucun genre. Il peut y avoir de l'œuvre partout, dans toute pensée, de la plus simple à la plus sophistiquée, dans la vie courante ou dans les circonstances les plus exceptionnelles. Et pour ce qui concerne celle qui s'écrit ici, dans ce site, il aura fallu que j'invente un lieu, un récit, pour ne pas rester confiné dans une pensée abstraite, une exigence théorique grâce à laquelle j'ai pu vivre une expérience unique de liberté, au risque d'édifier ce qui peut opérer comme une prison.

C'est donc l'histoire :

1. d'un revenant qui arrive dans un lieu dont tout est à dire. [Et c'est un soir, et c'est un matin, jour premier]. Premier récit : Le Retour de Danel Qilen.

2. d'une sorte d'atelier connu sous différents noms, par exemple Cercle de l'Ellipse ou Fabrique de l'Orloeuvre, avec les secrétions qui vont avec, singulières et collectives, qu'on désigne globalement sous ce même mot de l'Orloeuvre (ajoutant à la confusion). [Et c'est un soir, et c'est un matin, jour second]. Ce qu'on raconte dans ces ateliers, c'est la fabrique des mots, des notions, des concepts, des oeuvres, et même - soyons présomptueux - de la pensée. La liste est longue mais pas infinie. Il faut bien s'arrêter à des choix, même si aucune limite a priori ne s'impose.

3. de collectes qui se sont étendues et élargies d'une façon restée jusque là imprévisible. (En principe, les fabriques sont des inventions locales tandis que les collectes sont des citations, des lectures ou des interprétations. Mais la nuance est fragile, nul ne la maîtrise vraiment) [Et c'est un soir, et c'est un matin, jour troisième]. L'une des collectes a trait à la déconstruction : une menace disais-je, un risque, une crainte, une réparation et aussi un vaccin. J'ai choisi de la prendre au sérieux sous plus d'un mode : fictionnel, discursif, critique, analytique (par les mots de Jacques Derrida, l'indexation de ses textes (Derridex)). Ce labeur sans fin continue, mais la déconstruction ne se ferme pas sur elle-même. D'une part, pour en disséminer les traces, on ne peut pas éviter une certaine pensée de système; et d'autre part, on n'évite pas non plus la double invagination : d'un côté, la déconstruction est partout, y compris en-dehors d'elle-même; et d'un autre côté il y a en elle de l'irréductible, du non-déconstructible ou du radicalement étranger à la déconstruction. [Ah oui! Autre précision. Toutes les sources ou les signatures de ce site ont la même dignité, que les auteurs soient supposés "réels" ou "fictifs". Ce n'est pas moi qui suis responsable de ces classements, mais exclusivement les lecteurs].

4. d'un lieu : le loft, situé au fond d'une impasse, 231 bis quai de l'Idve, à Paris, où font irruption ces noms propres et ces noms communs dont on ne sait pas toujours quoi faire. C'est là, dans cette antre ou cette cuisine, que se joue ce que j'ai pris pour titre : Inoculer pour prémunir. Ces contaminations du négatif et de l'horreur, les guerres, l'injustice, la violence ou l'indignité, sont déjà dans le texte, si l'on nomme ainsi les écritures d'aujourd'hui : le social, le médiatique, le spectaculaire, le sociologique, le pictural, le filmique, le joué, le dansé, sans compter l'universitaire ou le politique, etc. La question très lourde, insoluble, celle qui nous occupe ici, est celle de la prémunition (étymologie de 1521 : premunicion = «espèce de prolepse qui prépare l'auditeur à quelque chose qui pourrait le blesser ou lui déplaire» (Fabri, Rhétorique, fo54 vods Gdf.)) [Et c'est un soir, et c'est un matin, jour quatrième].

5. d'événements qui, par les soins involontaires de quelques Orloviens, provoquent parfois une effervescence imprévue dans le loft. [Et c'est un soir, et c'est un matin, jour cinquième]. (Autres récits).

6. d'une vaste controverse dont nul ne sait quand elle a commencé et encore moins quand elle se terminera, sauf peut-être Bertille, qui garde le secret. [Et c'est un soir, et c'est un matin, jour sixième].

7. [En ce jour il se reposa de l'oeuvre entière qu'il avait faite].

Plusieurs récits différents s'y croisent. Entre eux, aucune hiérarchie ne s'impose, ni celle de l'espace, ni celle du temps.

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Propositions

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[Le Retour de Danel Qilen]

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[Entre vie et mort se nouent des alliances, des graphies, des scènes d'écriture qui font œuvre]

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"Pour une œuvrance à venir" (Pierre Delain) [OPDS]

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[Essai sur une comparaison éventuelle de l'oeuvre derridienne à un vaccin, qui protégerait contre "la loi du pire"]

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[Principe de l'oeuvre : ce qui a lieu dans une oeuvre s'affirme inconditionnellement, en-dehors de tout calcul, de toute finalité et de toute transaction]

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[Le récit de l'Orloeuvre, dont nul ne répond]

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[(CinéAnalyse) : En collectant, accueillant, portant - au risque de la trahison ou du plagiat]

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[La déconstruction ne revient pas à un sujet, à un moi ou à une conscience : ça se déconstruit, c'est en déconstruction]

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[X, sans X (les Orlolivres)]

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[L'œuvrance des réseaux]

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[Dans toute oeuvre "digne de ce nom", un mouvement est à l'oeuvre : l'"archi-oeuvre"]

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[Pour qu'il y ait oeuvre", il faut un arrêt; mais il faut aussi que la différance soit impossible à arrêter]

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[Face à l'oeuvre ou l'objet de culte, nous faisons halte; mais le mouvement vers l'Autre, nous ne pouvons pas l'arrêter]

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[L'oeuvre "digne de ce nom" menace les systèmes de l'art et de l'édition qui l'archivent, elle ruine l'autorité légitime qui la garde]

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[Par son oeuvre, Jacques Derrida annonce l'"oeuvre à venir"]

- Le Scripteur : Ce site, qui pour des raisons historiques porte le nom d'Idixa.net (un nom hors-sens, asémantique, aussi insensé qu'il doit l'être) est un prototype. Si, dans les réseaux, les présentations courantes ne font que reconduire les mêmes présupposés, il faut faire l'expérience d'autres écritures, dont rien ne garantit ni le succès ni l'échec. Jusqu'à une date récente, j'étais réticent à construire une page d'accueil ou d'entrée dans ce site. Comment imaginer une porte unique à une chose qu'on voudrait multiple, hétérogène et disséminatrice? Puis je m'y suis résolu pour la raison la plus égoïste : je m'y perdais moi-même, il fallait que j'y mette un peu d'ordre. Commencer sans faire croire à l'illusion d'un commencement, introduire sans laisser supposer que la préface puisse se substituer à la chose, telle est la difficulté insurmontable, mais incontournable.

- Ouzza : Ce site existe effectivement, ce n'est pas une fiction, comme tu l'as prétendu par ailleurs.

- Le Scripteur : On m'accuse d'être un prêcheur derridien. Mais ce que je fais depuis le texte qu'il nous a légué ne revient pas au même. Rien n'est exclu. Erreurs, paraphrases, maladresses cohabitent avec transposition et traduction, mimétisme cohabite avec invention, explication cohabite avec trahison, vous pouvez choisir les mots que vous voulez, ils s'y retrouveront probablement tous. Et malgré tout, ce travail-là est un plaisir. Chaque jour j'essaie de découvrir un style et une langue, je tente un nouveau frayage pour laisser se disséminer cette pensée-là. Ce qui en ressort n'est jamais prévu à l'avance.

- Pascual : Tout de même, il faudrait que tu précises ton projet. Ce travail que tu as fait, cette centaine d'ouvrages que tu as indexés, ce n'est pas sans but?

- Le Scripteur : Je n'ai pas vraiment la réponse. On ne pouvait pas préméditer une chose pareille, elle est venue d'elle-même.

- Pascual : Elle se fait sans toi?

- Le Scripteur : Il arrive que des lectures te transforment et que tu n'aies pas les moyens d'arrêter la transformation. Une mutation ma hantait déjà, traversait mon corps, quand je suis tombé dans cette soupe. On appelle ça philosophie, déconstruction, mais le nom pour moi, quelque part, est tout autre.

 


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