Derrida
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TABLE des MATIERES :

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 DERRIDEX

Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

       
   
La pensée derridienne : ce qui s'en restitue                     La pensée derridienne : ce qui s'en restitue
Sources (*) : X, sans X (Orlolivres)               X, sans X (Orlolivres)
Pierre Delain - "Les mots de Jacques Derrida", Ed : Guilgal, 2004-2017, Page créée le 25 août 2005 Sur le scripteur

[Quelques parcours à partir des mots de Jacques Derrida] (Le vocabulaire de la déconstruction)

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- Bibliographie de Jacques Derrida.

 

Derrida et : Abraham, l'acquiescement (le oui), l'adresse, l'alliance, l'amitié, "à même", l'analogie ("comme si"), anéconomie, l'animal, l'apocalypse, l'aporie, l'archi-trait, l'archive, l'art, Artaud, athéisme (athéologie), l'audition, l'auto-affection, l'autobiographie (en général), l'autobiographie de J. D, auto-immunité, l'autre, l'à-venir, l'aveuglement, la tour de Babel, le beau, la bénédiction, la bêtise, Blanchot, la bouche, la Cabale, sa cabale cachée, le cadre (soutien), la cendre, le cercle, le christianisme, le cinéma, la circoncision, la citation, le code, la colonne, la communauté, le concept, la confession, la conjuration, notre époque (le Contemporain), la croyance (foi, fiduciarité), la cruauté, la crypte, la date, la décision (jugement), la déconstruction, le dégoût, le démiurge, la démocratie à venir, Descartes (le Cogito), le désir, le dessin, destinations (envois), deuil, Dieu, la différance, la différence sexuelle, le discours, la dissémination, le don, le double (dédoublement, duplicité), le droit, le droit de regard, les droits (humains et autres), économie, economimesis, l'écriture, l'effacement (le retrait), l'élection, le moment de l'énonciation, s'entendre parler, notre époque (le Contemporain), l'espacement, l'esprit, l'éthique, l'éthique même, l'être et l'au-delà de l'être, l'Europe, l'exappropriation (le propre), l'événement, la fable, le fantasme, la femme, la folie, la forme, Freud, la garde, Jean Genet, le génie, le gramme, gramophonisation, Hegel, Heidegger, l'héritage, l'hospitalité, l'humain, Husserl (sur la phénoménologie et sur l'expression), l'hymen, l'identification, l'idiome, l'image, l'impossible, l'incalculable, les inconditionnalités, l'indéconstructible, l'indemne, l'innommable, l'inouï, l'Internet, l'invention, l'itérabilité (la marque), "Je suis mort" (ma mort), le jeu, la jouissance, James Joyce, le judaïsme (judéités, être-juif), le jugement (décision), le juste, khôra (le rien), cousinages avec Lacan, le langage (linguistique), la langue, la lettre, Lévinas, libertés, le lieu (avoir lieu), la limite, la littérature, le livre, le logos, logocentrisme, la loi, le mal, le mal radical, la malédiction, le manque, la marche, la marque (re-marque, itérabilité), Marx, la mémoire (remémoration), la mère, le messianique, la métaphore, la métaphysique, la mimesis, la mort, Je suis mort (ma mort), mourir vivant, le musée, la musique, la nation, Nietzsche, le nom, l'oeuvre [d'art], l'origine (le commencement), l'oubli, le Oui (acquiescement), le pardon, le parergon (cadre), le parjure, la parole, le pas, la peinture, la pensée, père/fils, le performatif, la peur, le "peut-être" (auto-téléiopoèse), le phallus, le pharmakon, la phénoménologie, la philosophie, la photographie, le plaisir, les pleurs (et les larmes), la poésie, le point, le politique, Francis Ponge, le pouvoir, la présence, la prière, le principe de plaisir, la promesse, la psychanalyse, le quatre, le Qui et le Quoi, la raison, le référent, la religion, la représentation, la réserve, le respect, la responsabilité, la restance, le retrait (l'effacement), le rien (la khôra), Rousseau, le sacrifice, sans, Saussure, le savoir (l'université), Schibboleth, le secret, le serment, la différence sexuelle, la Shoah, la signature, le signe, signifiant : signifié, le silence, singularités, le souverain, le spectral, Spinoza, la stricture, le style, le subjectile, le sujet, le supplément, la survie (la vie), notre tâche, le talith, la télé-technique (télé-techno-science, médias), la téléiopoèse (le "peut-être), le témoignage (l'attestation), le temps, le texte, la théologie négative, un titre, la torah, le toucher (et/ou le "se toucher"), le tout-autre, la trace, la traduction, le (quasi-)transcendantal, le travail, la seule - l'unique fois, l'université (le savoir), Van Gogh (et ses souliers), la vérité, la vie, le vivant (la survie), la:vie:la:mort, "Viens", la violence, le virtuel, la vision (et sa restitution par le dessin ou la peinture), le voile (et son dévoilement), la voix.

 

- Et aussi : le projet de l'Orloeuvre dans la mouvance de Jacques Derrida.

Il y a mille et une façons de voyager dans la pensée de Jacques Derrida. L'Orloeuvre est un prototype, une tentative risquée de mariage (ou d'hymen) entre certaines d'entre elles. Elle combine plusieurs approches, qui se mélangent et se greffent les unes aux autres. Se déplaçant et se déployant dans les marges, elle ne vise ni à introduire, ni à présenter, ni à résumer. Elle privilégie les parcours, les voies détournées et les croisements. Ne s'interdisant rien de ce que la technique rend possible, s'éloignant des formes classiques, elle ne conteste ni ne critique ceux qui préfèrent s'y tenir. La plus grande ambition du scripteur, s'il y parvenait, serait de passer pour un honnête lecteur. Mais sachez que l'écriture de cet objet tentaculaire qu'est devenu l'Orloeuvre est incroyablement ludique (sans quoi il aurait abandonné depuis longtemps), et qu'une fois introduits dans l'engrenage, on ne peut en dégager ni la main ni le reste.

Bref, passons à la pratique. A gauche, vous avez une liste de mots. Cliquez sur l'un d'entre eux, et vous commencerez l'expérience. Vous pouvez aussi inscrire un mot (un seul) dans le moteur central de cette page, n'importe lequel, ce qui vous soucie, un centre d'intérêt, une idée, un concept, et vous aurez peut-être une chance de voir s'afficher quelques phrases. Quel est le statut de ces phrases? Nous les appelons propositions - mais, en réalité, ce sont des phrases comme les autres (pas des citations, comme certains l'imaginent parfois à tort. Isoler des citations de leur contexte et en faire une sorte de montage est illisible, c'est une démarche qui ne fonctionne pas. Si vous voulez être lu, il vous faut tout écrire de vos propres doigts, ce qui prend du temps et ne facilite guère la tâche). Vous pouvez aussi aller voir le Derridex, ou Index des mots de Jacques Derrida (ce qui revient à peu près au même), ou encore, jeter un coup d'oeil sur l'un des bibliographies proposées de Jacques Derrida : ici par ordre de publication, ou bien par ordre chronologique de rédaction (1953-1989 et 1990-2004).

Qu'aurait pensé Derrida de cet étrange objet? On n'en saura jamais rien. Selon nous, l'Orloeuvre n'aurait pas pu exister en-dehors de sa mouvance. Sous cet angle, il en est le père, mais ce qualificatif est évidemment abusif, même si nous en sommes l'orphelin.

 


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Ce serait une façon de prendre Jacques Derrida au mot. Et si nous succombions à la machination? Et si nous laissions l'autre texte s'écrire? L'Internet n'est pas un prétexte, il est la plus pendante des occasions. On y travaille l'écrit pour l'écrit, sans référence aucune, pris dans une logique de supplémentation que rien ne peut arrêter. La différance met la télé-technique en mouvement, elle se déploie de page en page, elle passe par-dessous le logos. Tout cela est-il bien raisonnable? Il n'y a pas de publication ni de justification académique, et si oeuvre il y a, elle est en deuil des anciennes formes de l'écrit. Mal cadrée, il lui faudrait un autre genre d'alliance. L'Internet est encore dans la dépendance vitale du livre, il ne génère que des intervalles à-venir, des espaces entre lesquels nous cheminons. Il est en deuil de ses limites. Nous ne nous y entendons même pas parler. C'est une surface d'auto-affection qui ne retient rien, surface féminine qui ne cesse de se replier sur elle-même, déjà marquée, jamais indemne ni vierge. Oui, c'est un site philosophique, on y parle un jargon très particulier. Vous avez le droit de tourner la page, de fermer le robinet. Votre désir peut vous porter ailleurs, vers la vie, comme on dit, ou vers le jeu, ou vers la jouissance ou vers des activités plus visuelles comme la peinture ou le cinéma. Là aussi, nous vous rejoindrons. Derrida a reconnu implicitement que l'époque invitait à une certaine tâche, et qu'il ne fallait conjurer ni la représentation, ni la Cabale ni les spectres. Son retour tardif à la voix nous autorise à pratiquer, nous aussi, une certaine duplicité, à la façon dont il se réclamait d'Artaud tout en maintenant ses distances. Nous surfons en permanence dans le grand écart. Nous lui avons emprunté la dissémination mais elle ne nous appartient pas, pas plus que le reste. Elle aussi est toute-autre. On dira que désormais ce n'est plus dieu qui est inouï, innommable, c'est la déconstruction. Ce qui s'écrit ici n'est peut-être même pas un discours. Ce ne sera qu'un mot d'esprit qui sert à nous dédouaner de toutes nos incohérences (je reconnais la lâcheté de cette posture). On peut lire la tora sans religion, comme on peut aussi pratiquer la langue sans être assujetti à la vérité. Tout cela relève d'un équilibre extraordinairement délicat. Le projet Idixa le tient en réserve. Le plus probable est que personne ne le lira jamais : le retrait tant de fois proclamé sera enfin pris au sérieux. Les traces sont effacées, elles ne témoigneront même pas de la bouche ouverte.