Derrida
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Geminga Dorgès                     Geminga Dorgès
Sources (*) : Le lieu de l'Orloeuvre               Le lieu de l'Orloeuvre
Geminga Dorgès - "Le rien n'a pas de nom", Ed : Galgal, 2007, Page créée par le scripteur le 20 mai 2000

 

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[Geminga Dorgès]

   
   
   
                 
                       

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- Ouzza : Elle a rencontré Bendito dans sa vie professionnelle - il s'intéressait, comme elle, à l'optique. Un jour, il l'a invitée à une petite discussion avec quelques amis - "petite" discussion devenue depuis légendaire, qui a duré plusieurs jours, et où Laaqib, encore présent avec les fondateurs, a joué un rôle non négligeable. Mais ne revenons pas sur cette histoire ancienne.

(Geminga) : A cette époque, j'avais fait beaucoup de travaux théoriques, mais je n'étais qu'une débutante en optronique. En manipulant les chiffres et les instruments, je pensais aboutir à un résultat. C'est effectivement ce qui s'est passé, j'en ai eu, des résultats. Mais j'ai eu quelque chose en plus, quelque chose de difficile à expliquer et que j'ignorais : le constat que, pour aboutir à cela (ce quelque chose), il fallait ne s'attendre à rien. Ce que j'ignorais, c'était que ce rien, ce rien du tout, était ce qui allait compter pour moi.

- Bendito : Je connaissais l'optique, mais l'électronique, ça n'était pas mon domaine. Et j'étais aussi victime de cette espèce de mysoginie qui faisait que je ne pouvais pas imaginer qu'une femme comme elle, qui n'était plus si jeune, pouvait inventer, fabriquer et utiliser avec tant de dextérité autant d'appareils... Je suppose que c'est ce premier contre-emploi qui m'a fasciné au départ. Mais après j'ai compris que Geminga réfléchissait beaucoup, et très au-delà de ça...

(Geminga) : Bendito a tendance à penser par axiomes, ce qui n'est pas mon cas. Mais il y a un point de jonction entre nous quelque part, comme il y a un point de jonction avec Karen. C'est une sorte de point d'évacuation ou d'ouverture, une tension vers l'acte sans laquelle j'aurais toujours considéré Karen comme une étrangère, je ne me serais jamais sentie concernée par son Exposition d'Art au Cercle.

 

 

 

 

Propositions (les têtes de parcours sont entre crochets)

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[Le point d'arrêt d'une photographie (punctum), c'est cette trace disparue, déjà morte, ce rien qui peut, sans prévenir, déstabiliser le regard]

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[La voix se retire!]

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[Un vide s'est ouvert!]

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Vox, la voix pure, est l'objet sonore, l'objet dans son essence même, c'est-à-dire vide

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La voix est l'expérience de l'objet la plus radicale

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Quand le sujet disparaît, surgit la voix qui a le dernier mot : celle de personne

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Adami figure la brèche vocale dans l'image

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La manne est le signe parfait, le paradigme de tous les signes : un signifiant vide qui ne renvoie à aucun signifié particulier

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En un lieu désertique, d'extrême abstraction, s'ouvre la possibilité du lien à l'autre en général, du lien fiduciaire qui précède toute communauté ou religion positive

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L'époque à venir est celle d'une pensée qui, par son ouverture, ne veuille rien dire et rende l'écriture possible à partir de rien

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Dans la tradition métaphysique, le point et l'espace sont pensés ensemble, dans la même circularité, à partir de l'espacement du temps

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Dieu se terre à mort en moi par la violence du vide

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Joseph n'est que vide, c'est là le sens traduit de son nom

 


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