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Petite, fine et brune, les traits plus asiatiques qu'européens, elle n'a pas la sensualité de sa mère ni la beauté ravageante de sa soeur, mais elle partage avec elles une étrange et inaccessible capacité de séduction. Peut-être à cause de cela, de cette crainte qu'elle a d'elle-même, elle garde ses distances avec les Orloviens - à l'exception d'Ingfrid, bien sûr, qui l'a poussée dans sa passion pour le dessin, et peut-être de Patricia Cartelier, avec laquelle elle n'a pourtant presque aucun point commun. A part ça, elle a toujours a été une bosseuse, une bosseuse presque fanatique. Qu'est-ce qui l'a poussée dans cette direction? Le modèle de son père? Inconsciemment peut-être. Mais pour poursuivre obstinément deux directions qui semblent ne s'accorder nulle part (le dessin, les mathématiques), il faut plus que du goût, il faut un puissant impératif intérieur.
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Propositions (les têtes de parcours sont entre crochets)
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- [Le cubisme a accouché d'un nouveau réel qui ne nous étonne plus]
- [Le dessin est un acte automatique de la main]
- [La main est l'organe qui pense au présent, sans langage]
- [(CinéAnalyse) : En gardant l'intact, en préservant la chose immune]
- [En dessin comme en peinture, la transmission passe par la main]
- [Dans la peinture de Valerio Adami, chaque scène est un moment de crise, une catastrophe, un événement critique de vocalité, de jouissance et d'extase]
- Le concept d'"archive" se laisse difficilement archiver, car il touche à la formation du concept en général
- La main qui garde la parole, prend et donne la chose comme telle, se rapporte aux modes de la présence
- Il y a, à l'origine du dessin, deux logiques de l'aveuglement : transcendantale (sa condition de possibilité) et sacrificielle (son économie)
- Dans le dessin d'art, un "clin d'oeil" entretient le battement de la différance
- Penser par le dessin (Larissa Dentyar, 2007) [LPDD]
- Le rossignol, gardien de la Chose, garde aussi la voix, qui ne chante plus
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