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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Cabrocha Hilairet | Cabrocha Hilairet | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Le lieu de l'Orloeuvre | Le lieu de l'Orloeuvre | |||||||||||||||
Cabrocha Hilairet - "Croître et multiplier", Ed : Galgal, 2007, Page créée par le scripteur le 19 septembre 2000 - |
[Cabrocha Hilairet] |
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- Ouzza : C'est une jeune martiniquaise encore marquée par une grossesse assumée crânement alors qu'elle n'avait pas quinze ans. (Cabrocha : Pour que ma fille vive autrement, il fallait que je m'en aille tout de suite, avant même sa naissance. Il fallait que je donne la vie ailleurs, n'importe où). - Ouzza : De ces halls crasseux qu'elle ne traversait jamais sans dégoût, elle rêve encore chaque nuit. (Cabrocha : Je ne savais pas où aller. J'ai erré dans les rues de Paris, puis je me suis endormie sur un banc. Le lendemain, Armando était assis à côté de moi et m'a emmenée au loft. Après trois semaines dans la chambre de Bertille, j'avais trouvé un foyer - à l'époque, le système social était encore relativement doux pour les mineures enceintes. Je leur ai dit que c'était un viol, je ne mentais pas moralement, mais je me suis arrangée pour ne plus jamais voir le père). - Iemanja : Je crois qu'il lui a fallu dix ans pour devenir journaliste. Dix années de petits boulots au noir, de ménages et d'arrières-cuisines, mais aussi dix années de découverte de l'autre monde, celui des bancs de l'école et des travées de l'université. Quand je l'ai rencontrée, elle était déjà tirée d'affaire. - Ouzza : Elle gagne maintenant sa vie comme journaliste de mode et respecte son voeu, de ne jamais remettre les pieds dans cette ville de banlieue. Ce sont ses parents, ses frères et ses soeurs et ses quelques amies qui lui rendent visite ici, heureux de partager un peu de son succès.
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Propositions (les têtes de parcours sont entre crochets) -------------- -[Paradoxe de l'irrépétable : ce qui n'a lieu qu'une fois ne se mémorise que dans la forme de la reproduction] -[Un flux continu d'information ne laisse aucune trace] -[Il faut considérer chaque oeuvre dans son unicité, comme une proposition singulière] -[Par le style passe la singularité, sans lui rien ne viendrait initier le processus créateur - en art et en-dehors de l'art] -[L'aura n'a pas disparu, elle fascine encore, car avec elle émerge le lointain, l'immémorial et l'inexplicable] -[Il revient à l'œuvre la tâche de répondre, en-dehors de tout genre, du singulier, de l'unique] -[(CinéAnalyse) : En disant "Il faut que je te porte" (dans la singularité)] -[(CinéAnalyse) : En répondant - "Me voici!"] -L'intimité du sujet humain est un ensemble de corps creux traversables par d'autres -L'être de l'homme est : être dans le particulier -Une voix singulière s'extrait nécessairement de l'espace vocal -Croître et multiplier (Cabrocha Hilairet, 2007) [CEM] -Désormais les pensées les plus intimes s'inscrivent en surface -La perspective s'organise aujourd'hui autour des fils des micros -Aujourd'hui, même les images sont interviewées, mais leur mutisme résiste -L'appel téléphonique (celui qu'on donne ou celui qu'on attend) a pris la place de l'invocation religieuse |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Cabrocha CabrochaParcours AA.BBB HebGalgalGT.CAB YY_CD.BEA Rang = ZY_Hilairet_CabrochaGenre = Pfem - |
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