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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Juscelino Pinto | Juscelino Pinto | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Le lieu de l'Orloeuvre | Le lieu de l'Orloeuvre | |||||||||||||||
Juscelino Pinto - "Les divagations du professeur Pinto", Ed : Galgal, 2007, Page créée par le scripteur le 23 juillet 2001 - |
[Juscelino Pinto] |
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C'est l'histoire d'un professeur d'économie né dans une région dont il n'a pas le meilleur souvenir : le Nordeste du Brésil. Ses origines bourgeoises n'ont pas empêché sa révolte. Il a fait partie, à certaines époques, de cabinets ministériels de centre-gauche, mais ça ne lui a pas réussi. Il en est ressorti encore plus marxiste qu'il n'y était entré. Menacé par les escadrons de la mort pour pas grand'chose (car il avait beaucoup parlé mais peu agi), il l'a payé d'une dizaine d'années d'exil et du sentiment fugace d'être condamné au statut d'étranger dans son propre pays. Toujours professeur en titre à l'université Sao Campo de Rio de Janeiro, il vit généralement à Paris et enseigne pour son plaisir à l'EHESS, où un public cosmopolite (par exemple Malavika Jibreel ou Maria Ramos) partage certaines de ses idées. Pour lui, le Brésil est une terre de misère, d'exploitation, de putes et de maquereaux avides, de sécheresse et de pourriture. Il n'a pas de mots assez durs contre l'envers du Brésil moderne. Il prétend n'y retourner que pour voir sa mère; mais on a du mal à le croire. D'ailleurs la façon dont il s'habille, chemise rouge sur poitrine velue, poils aussi frisés qu'un caniche, bottines de cuir et pantalons étroits, montre qu'il est encore passablement brésilien, et nul n'ignore les moments de fraternité qu'il passe avec Armando Benjoz. En réalité le Brésil l'obsède, chaque nuit il parcourt en rêve ses villes immenses et ses favelas putrides, chaque matin il se réveille au son rauque de sa langue, chaque soir il imagine le paradis qu'il pourrait devenir. Alors le jour où l'un de ses compatriotes, cousin éloigné mais proche du pouvoir (comme l'avait toujours été sa famille) lui a demandé poliment rendez-vous, est venu spécialement dans son bureau du Bd Raspail, lui a proposé une mission à réaliser dans un délai de 8 semaines, pas un jour de plus, comment aurait-il refusé? Il connaissait mal le sujet mais il était sûr d'apporter une contribution originale, grâce à sa faconde, à son sens de l'improvisation et à la contribution du Cercle, qu'il n'avait pas encore sollicitée mais dont il ne doutait pas.
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Propositions (les têtes de parcours sont entre crochets) -------------- -[Dans toute société, un texte fonde le social] -[(CinéAnalyse) : En fermant le cercle, en clôturant l'échange, en suturant l'héritage] -Il faut assumer l'héritage du marxisme en le transformant aussi radicalement qu'il sera nécessaire -Dans le champ politique, la prise de conscience ne suffit pas : il faut mobiliser la psychanalyse, lui faire travailler la mémoire collective et les traces spectrales de toutes sortes -L'Un ne peut s'affirmer et s'instituer que dans la répétition où, pour se garder de l'autre, il se fait violence -Il n'y a pas de place neutre ou naturelle dans l'enseignement : jusqu'en son centre, il est déterminé par l'appareil parergonal qui l'entoure -Les télétechnologies déplacent les lieux et disloquent le "topolitique", ce qui détache la démocratie de la citoyenneté -Les divagations du professeur Pinto (Juscelino Pinto, 2007) [LDDPP] -[L'agouvernance du Quai] -A quoi ressemblerait un dieu laïc? -Le baptême du dieu laïc |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Juscelino JuscelinoParcours AA.BBB HebGalgalGP.LDD YY_CB.GAD Rang = zQuois_Pinto_JuscelinoGenre = Pmasc - |
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