Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | |||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||
Aleth Eljinek | Aleth Eljinek | |||||||||||||||||
Sources (*) : | Le lieu de l'Orloeuvre | Le lieu de l'Orloeuvre | ||||||||||||||||
Aleth Eljinek - "Dans la plaie ouverte", Ed : Galgal, 2007, Page créée par le scripteur le 9 janvier 2001 - |
[Aleth Eljinek] |
|||||||||||||||||
Cliquer pour accéder à son texte
|
Aleth est d'origine slovaque. Comment peut-on être Slovaque? Ne lui demandez pas, car elle a déjà presque oublié qu'elle l'a été - mais elle n'a oublié ni sa langue, ni le paradis où elle courait, enfant, avec son père, ni la haute stature des Tatras. Le métier qu'elle exerce, elle a commencé à l'apprendre en Autriche, mais après tout, la régie publicitaire, c'est la même chose partout. Comment optimiser trois minutes qui passent plus vite que le TGV ? C'est toute une science, qu'Aleth connaît à merveille bien qu'elle en déteste les présupposés et les conséquences, se contentant de la pratiquer. Jusqu'à une certaine crise, elle avait peur de la parole. Elle ne réussissait à communiquer qu'avec des gens qui, comme elle, avaient un problème de communication, par exemple Charles Marzem ou Jim Valkama. Mais son désir de parler n'était pas moins grand; il était en attente. (Aleth) A peine plus de dix ans que je l'ai quitté, ce pays natal, et je me souviens de quoi ? Du jour de mon départ, de la naissance de mon petit frère et des promenades dans la montagne. On était tous en rouge, je croyais que tous les anoraks étaient rouges. Je courais avec mon père sur les petits sentiers. Derrière le nom de Paradis slovaque je mettais n'importe quoi, j'imaginais que si on lâchait ses parents ou pourrait y rencontrer des êtres étranges, des personnalités capables de prendre plaisir à tout ce qui arrive, au meilleur comme au pire. Certains disent que la pensée d'Aleth n'est que négative, morbide : béance, déconstruction, désêtre, discord, perversion, sadisme, souffrance... tout y passe. Comme si elle ne pouvait trouver de repos que dans ce qui, pour toute autre personne, serait une épreuve, comme si aucune voix, aucune parole, ne pouvait aboutir à autre chose qu'à entretenir cette dissociation générale. Mais ce n'est pas tout à fait vrai. Aleth a fini par se rendre compte que la dissonance pouvait soutenir, qu'il était possible d'appuyer une forme d'existence sur une certaine sorte de neutralité, même perturbante. - Ouzza : De son pays, il lui reste l'impression d'un abandon total, définitif. Il n'est même pas sûr qu'elle puisse encore le situer sur une carte.
|
Propositions (les têtes de parcours sont entre crochets) -------------- -[Ouvrir, couvrir, ouvrer, oeuvrer, opérer, sont des mots différents à penser ensemble] -[La coupure entre le corps et la voix est irrémédiable] -[Le réseau orlovien répond à ce qu'on peut exiger de toute oeuvre : rester ouverte et inachevée] -[La lèvre est la blessure du visage] -[(CinéAnalyse) : En restant irréductiblement étrange, inintégrable, irrécupérable, incalculable] -La voix est un hiatus dans le corps -Il n'y a aucune commune mesure entre le corps et l'âme; entre ces deux étendues s'ouvre un lieu ni sensible, ni intelligible : la bouche -La voix est suspendue aux lèvres -La voix divise le monde -"J'ai fait de l'eschaton le bord des lèvres de ma vérité" -Dans la plaie ouverte (Aleth Eljinek, 2007) [DLPO] -L'évasure du Cercle |
|
|||||||||||||||
|
||||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Aleth AlethParcours AA.BBB HebGalgalVE.HHE YY_CD.FCE Rang = ZY_Eljinek_AlethGenre = Pfem - |
|||||||||||||||