(Jim : Le fait est que la modernité a émergé vers la fin du 19ème siècle, ni avant ni après. Et si je me suis passionné pour ce terme-là - modernité, ce n'est pas tant à cause de notre époque qui la continue que du moment où elle est née, vers 1900. Quand mes ancêtres partaient en Amérique, l'ancien humain s'écroulait.)

- Valentin : Les ascendants de Jim ont émigré de Finlande aux Etats-Unis vers la fin du 19ème siècle. Parfaitement intégrés dans leur nouveau pays, ayant intériorisé tous les mythes et les préjugés de l'Amérique, ils n'auraient jamais imaginé qu'un de leurs descendants revienne en Europe. C'est pourtant ce qu'a fait Jim Valkama. D'abord en touriste, puis à Disneyland comme simple serveur, il est peu à peu monté en grade : chef de restaurant, Directeur des achats et maintenant Directeur Commercial...

(Jim : Un jour, je me suis rendu compte que d'une certaine façon j'avais rejoint mes parents, je me comportais comme eux. Je gérais ma petite carrière à Marne-la-Vallée, j'élevais mes gosses dans un libéralisme bien-pensant, et je ne me rappelais même plus pourquoi j'étais venu en Europe. Je me suis rendu alors compte que je ne pouvais pas continuer comme ça).

- Ouzza : Jim a suivi une évolution analogue à celle de son copain Sherman. Désinvestissant d'un seul coup son activité professionnelle (l'art de continuer à travailler, mais sans s'y impliquer personnellement) il a commencé à afficher une excessive sensibilité au différent, à l'hétérogène, au discordant et à l'étranger. Son passage par le quai de l'Idve l'a aidé, notamment lorsqu'il a rencontré Ouarda - et ce qui devait arriver arriva.

(Jim : Il y a eu l'idée que ce qui comptait dans la vie, ça n'était pas tellement de travailler, c'était de faire oeuvre.)

Propositions (les têtes de parcours sont entre crochets)

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