Derrida
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TABLE des MATIERES :

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Péronne Corrillaut                     Péronne Corrillaut
Sources (*) : Le lieu de l'Orloeuvre               Le lieu de l'Orloeuvre
Péronne Corrillaut - "Toute oeuvre est une main d'amant", Ed : Orloviennes, 2048, Page créée par le scripteur le 3 avril 2001

 

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[Péronne Corrillaut]

   
   
   
                 
                       

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(Péronne) : Mes parents étaient agriculteurs, ils exploitaient la même terre que leurs parents et les parents de leurs parents, cette terre que j'aurais dû, moi aussi, exploiter. On ne devient pas paysanne, on nait paysanne, et c'est ainsi que je suis née - mais bizarrement, depuis le début, depuis aussi loin que je me rappelle, je savais que c'était impossible. Je ne pouvais pas rester paysanne, il fallait qu'il se passe quelque chose.

- Cécile : Elle avait toujours envie de se maquiller, de se déguiser, de se teindre les cheveux d'une couleur ou d'une autre, de se mettre sur la tête des bonnets ou des chapeaux bizarres. Ses parents trouvaient ça drôle, mais ils étaient un peu gênés sur les bords. Pourquoi faisait-elle ça? Sur qui prenait-elle exemple?

(Péronne) : A chaque fois que je proposais quelque chose, on me disait que c'était impossible, et j'ai fini par prendre ça au sérieux, l'impossible.

- Cécile : Parfois, elle passait la nuit toute seule à lire enfermée dans l'église. D'autres fois, on la croyait dehors, mais on la retrouvait toute seule dans sa chambre.

(Péronne) : Ils ne pouvaient pas l'accepter, c'était une question de temps, et le jour où Madou est passé, je ne pouvais pas faire autrement que de partir avec lui. Ils n'ont rien compris. Ils ont cru que j'avais été trompée, séduite, abusée, mais ça n'avait rien à voir. Il fallait absolument que je me soustraie à un autre genre d'abus - celui de la répétition, de la réitération à l'identique. Ces mains d'amants qui m'ont prise n'étaient pas seulement celles d'un garçon - c'était un premier pas de côté. Mais je n'ai compris que beaucoup plus tard qu'on ne pouvait échapper au flot que par l'oeuvre.

- Ouzza : Donc Péronne est arrivée à Paris, seule avec Madou qui lui parlait de ses deux passions, la musique et les mathématiques. C'était comme si la petite provinciale, qui n'avait jamais participé aux jeux de son âge, découvrait l'une et l'autre. Alors Madou, qui ne savait plus quoi faire de cette gamine bien mignonne mais quelque peu embarrassante et voulait retrouver ses copains, a décidé de la laisser au Cercle, quai de l'Idve. Venue directement de la campagne, elle a cru qu'on la déposait toute nue dans un paradis. Elle a voulu tout découvrir, tout connaître de ce lieu nouveau et étrange et surtout l'Orloeuvre avec ses caractéristiques étranges, qui la fascinait particulièrement. Dans l'obligation urgente de choisir ce qui, à elle, pourrait lui convenir et dans l'ignorance des ressources proposées par la grande ville, que pouvait-elle faire d'autre? Et une fois son esprit ouvert par les Orloviens, à qui d'autre pouvait-elle faire confiance?

 

 

 

 

Propositions (les têtes de parcours sont entre crochets)

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[L'art s'efface, l'oeuvre bouge encore]

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[Pour valoir le temps qu'on y passe et justifier la peine qu'on y met, il faut qu'une oeuvre soit impossible à faire]

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[Le réseau orlovien répond à ce qu'on peut exiger de toute oeuvre : rester ouverte et inachevée]

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[(CinéAnalyse) : En laissant oeuvrer la trace]

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L'assujettissement des oeuvres à un concept de l'art les efface comme oeuvres d'art

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Il n'y a pas d'espace de l'oeuvre si l'on entend par là présence et synopsis

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Au-delà de ce que l'on croit circonscrire comme oeuvre (son orbe), surgit une trace, un supplément dangereux (exorbitant), qui ouvre le sens et le langage

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L'oeuvre, c'est ce qui échappe au flot

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Il s'agit, dans l'université, par l'événement de pensée que constituent des oeuvres singulières, de faire arriver quelque chose au concept de vérité et d'humanité

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Toute oeuvre a sa place dans l'Orloeuvre

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Toute oeuvre est une main d'amant (Péronne Corrillaut) [TOUMA]

 


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