- Ouzza : Elle est brune, belle, maigre, et émouvante. Je dois le dire, même si en tant que narrateur je ne devrais pas faire ce genre de remarque, j'ai souvent envie de toucher sa peau qui a l'air si soyeuse, fondante, en harmonie avec son parler lent, subtil, son regard ovale... Mais je n'ose pas. Aïlée n'est pas quelqu'un qu'on touche.
- Garance : La petite histoire (car malgré tout il faut bien les raconter, les petites histoires), c'est qu'Aïlée qui se présente comme pure, chaste, est aussi maman d'un petit garçon. Comment a-t-elle fait? On ne sait pas exactement, probablement par GPA, par les soins d'un pasteur dont on dit qu'il est l'héritier spirituel du "Centre du Christ Libérateur" (Centre pastoral et psychologique d'information et d'entraide pour les minorités sexuelles en France). Il est probable qu'Aïlée préfère les filles, mais probable aussi qu'elle s'est toujours retenue de passer à l'acte.
(Aïlée) Il n'a fait que son devoir, dans la plus grande pureté.
- Valentin : Contrairement à son amie Sophie, qui ne rejette pas les femmes mais préfère les hommes, Aïlée ne rejette pas les hommes mais préfère les femmes. Son féminisme est simple, direct, naturel, dépourvu de toute agressivité ou militantisme, allié à une foi chrétienne dont elle parle rarement, mais dont la grâce ne cesse pas de l'habiter.
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