Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

 
   
Jean-Yves Davy                     Jean-Yves Davy
Sources (*) : Le lieu de l'Orloeuvre               Le lieu de l'Orloeuvre
Jean-Yves Davy - "Les angles de l'art", Ed : Galgal, 2007, Page créée par le scripteur le 9 août 2001

 

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[Jean-Yves Davy]

   
   
   
                 
                       

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(Jean-Yves) : Les gens me prennent pour un journaliste, ça les rassure, comme ça je rentre dans une case bien déterminée. Ce type-là écrit, il envoie des articles aux journaux. De temps en temps c'est un peu plus long, ça fait un livre, un essai, un roman. Donc on propose une autre case où me mettre, on dit que je suis écrivain. De cette manière ils se tranquillisent. Mais de mon point de vue ces définitions ne veulent strictement rien dire. Si j'écris, c'est parce que j'ai de la facilité pour ça. Je n'ai même pas l'impression que ça soit moi qui écris. Disons que ça écrit tout seul. Je gagne ma croûte avec ça, mais cela veut-il dire que je sois écrivain? Ou journaliste? Cela veut-il dire que mon être, c'est cela, être écrivain?

- Ouzza : Beau garçon, grand, blond, habillé de manière souvent extravagante, une sorte de dandy comme on n'en fait plus, il est marié avec Estelle, une des filles d'Albert Egakis - mais il n'a jamais eu beaucoup de sympathie pour son beau-père.

(Jean-Yves) : Et c'est pareil pour mon physique. Parce qu'en une fraction de seconde ils m'ont aperçu, ils ont remarqué ma façon de m'habiller, de me coiffer, ils imaginent savoir qui je suis. En réalité ce corps est une sorte de pseudonyme. Il ne fait que cacher ma véritable identité. Ce n'est pas moi qui me cache, je n'ai ni l'envie ni le besoin de me cacher, c'est eux qui me voient comme ça, caché. Jean-Yves est ce type qui passe sa journée à errer dans Paris de café en café, avec son ordinateur portable, pour aligner des phrases et des mots. Jean-Yves est ce type qui publie sous toutes sortes de pseudonymes plus ou moins discrets.

- Bernard : Il ne prémédite pas ce qu'il écrit. C'est comme ça. Un jour c'est d'une façon, le lendemain d'une autre, il n'y peut rien. Il va voir des expos, des films, il envoie les critiques aux journaux. Quand il raconte des histoires, il les envoie aux éditeurs - sans parler des textes qu'il entasse parce qu'il n'a pas envie de les publier. Il adore signer des noms les plus divers, ce qui ne trompe généralement pas les éditeurs, mais trompe souvent le public - si l'on peut parler de tromperie, car après tout, dans un cas comme dans l'autre, il s'agit de fiction. Le plus surprenant est que ça marche : il y a des lecteurs. On ne compte plus ses pseudonymes (ou hétéronymes?). Albert Carigne, Richard Roa, Alphonse de Campagne, Bernard Sarosse, le baron Teitigneux, chacun a une personnalité différente. L'un a lancé un mouvement littéraire (le hors-cadre), l'autre a lancé une revue au titre peu clair (Eurydice). Derrière, il y a toujours le même écrivain prolifique : Jean-Yves Davy, cet inconnu qui finit quand même par être connu, on ne sait trop comment, et par gagner de l'agent, beaucoup d'argent. Son encrier percé est une source inépuisable. Que fait-il de ses sous? Pas grand'chose. Ils s'accumulent sur son compte en banque. Il n'a pas le souvenir exact de ce qu'il a publié, et ses proches encore moins.

(Jean-Yves) : Et finalement, l'intérêt que je peux avoir pour le cadre, le parergon, pour tout ce qui borne sans borner, tout ce qui arrête sans arrêter, tout ce qui contient la menace d'effondrement qui affecte aujourd'hui tous les cadres, c'est un intérêt purement narcissique, car il désigne exactement l'endroit où je me situe.

 

 

 

 

Propositions (les têtes de parcours sont entre crochets)

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[Pour qu'il y ait oeuvre", il faut un arrêt; mais il faut aussi que la différance soit impossible à arrêter]

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[Il y a dans l'art contemporain un mouvement qu'aucune institution ni aucune volonté ne peut arrêter]

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[Le cadre est une convention qui ne délimite une oeuvre que pour souligner sa fragilité]

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[Chaque oeuvre est une transformation de l'art]

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[Louis Soutter avait le don de transformer les entraves auxquelles il se heurtait en mouvement créatif inépuisable]

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[Soutine montre par sa peinture ce qu'il ne peut pas dire]

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La puissance heuristique de la perspective est telle qu'elle sert de modèle à la pensée - même si son emploi est devenu archaïque

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La perspective contemporaine manque d'un cadre où situer l'objet de la vision

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La quatrième surface appartient, comme le surnombre, au milieu qu'elle excède, donnant à voir sans être vue

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L'Orloeuvre donne toujours ses sources; mais comme tout lecteur ou tout interprète, elle les transforme

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Le cadre comme surface lisse et fermée est un artefact qui hérite des résultats d'une longue culture

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"Tolérer", c'est neutraliser une force potentielle qui voudrait se révolter, c'est passer sous silence les transformations qui pourraient changer le monde

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L'art du 20ème siècle bascule trois fois : émergence de l'art abstrait (1905-1910), Dada (1916-24), art contemporain (autour de 1968)

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La révolution dans l'art du 20ème siècle a mis en acte et en oeuvre la dislocation du parergon, entretenue par la crise du logos

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Les angles de l'art (Jean-Yves Davy, 2007-2012) [LADA]

 


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