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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, l'invention | Derrida, l'invention | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Oeuvre, non - savoir | Oeuvre, non - savoir | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Psyché, Inventions de l'autre (tome 1)", Ed : Galilée, 1987, pp58-9 Le livre de la guerre (Philipp Moench, 1496) - |
L'invention revient au même, dès qu'elle est légitimée par une institution |
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Un savoir encyclopédique réfléchirait la totalité du monde. L'invention ne s'ajouterait aux connaissances existantes que pour venir à la place d'un manque. Elle accomplirait un programme : compléter le tout, représenter le savoir absolu, dévoiler la vérité. Ce programme humaniste et rationaliste, qui est encore celui de la modernité, reste théologique. La psychè est un miroir que l'homme tend pour réfléchir la totalité divine, pour manifester ce qui, déjà, se trouvait là. Si l'on invente, si l'on innove, si l'on propose de nouveaux dispositifs et si l'on produit de nouvelles machines, c'est pour recevoir un statut, pour que l'invention devienne à son tour une institution légitime. Le mouvement innovateur se replie sur le passé. Il déploie la répétition qui était en lui dès son origine. Les politiques culturelles ou techno-scientifiques modernes vont dans ce sens. Elles n'inventent qu'à partir des possibilités présentes, c'est-à-dire au présent. Elles ne brisent pas la psychè, elles ne passent pas au-delà du miroir; néammoins, jusque dans cette structure, elles introduisent la supplémentarité. Même quand elles respectent les règles institutionnelles, même quand elles garantissent et légitiment la loi, elles donnent lieu à l'autre. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaInvention IM.LIM ArchiOeuvreSavoirEM.LEM UInventionMeme Rang = PInventionMemeGenre = MR - IB |
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