Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Ni "Qui suis - je?", ni "Que suis - je?" | Ni "Qui suis - je?", ni "Que suis - je?" | ||||||||||||||||
Sources (*) : | L'embryon, humain par sa forme | L'embryon, humain par sa forme | |||||||||||||||
Henri Atlan - "Les Etincelles de Hasard (tome 2 : Athéisme de l'Ecriture)", Ed : Seuil, 2003, p153 Foetus - |
Il se pose, face à l'embryon humain, une question fondamentale : "Est-ce un Qui ou un Quoi?" |
||||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
Quand on est confronté à un embryon humain de quelques jours, on se demande quelle question il faut poser : "Qui est-ce?" ou "Qu'est-ce que c'est?". Le Zohar, le grand livre de la Cabale, commence avec la même question. Interrogeant tout ce qui existe, il laisse entendre qu'il n'y a pas vraiment de réponse à la question "Qui?". On ne cerne pas une personne par une suite de propriétés. C'est seulement à la question "Quoi?" c'est-à-dire de ce qui peut faire l'objet d'une recherche, qu'on peut trouver des réponses. Devant un amas de cellules, la question "Quoi ou Qui?" est dramatique. Tout dépend du point de départ, de ce qu'on cherche. Poser la question d'une entité humaine qui dit "je" ne conduit jamais à une réponse assurée. Il y a tension entre l'expérience immédiate que nous en avons et la difficulté à en circonscrire les limites. Devant cette difficulté à cerner le "je", certaines cultures ont semblé ignorer la réalité psychologique de la personne. C'est le cas des anciens Grecs. La tradition cabalistique exprime cette tension en opposant le mot Ani (je) au mot Aïn (ou Eïn), composé des mêmes lettres, qui signifie "néant" ou "il n'y a pas". |
|
|
||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Atlan ArendtQuiQuoi XD.LDD AtlanEmbryonDE.LED U.embryon Rang = LGenre = MK - NP |
|||||||||||||||