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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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"Ani - Yhvh", le je singulier | "Ani - Yhvh", le je singulier | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Henri Atlan - "Les Etincelles de Hasard (tome 2 : Athéisme de l'Ecriture)", Ed : Seuil, 2003, p173 La crainte de Dieu (Guideon Berto, 2012) - |
Selon Rachi, la formule "Ani Yhvh" à la fin d'une phrase réaffirme que Dieu, quoiqu'il ordonne, est digne de confiance |
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L'expression "Ani Yhvh" revient souvent dans la torah à la fin de certains versets. On peut la traduire par "Je suis Dieu", "Je suis le Seigneur" ou "Je suis l'Eternel". Elle accompagne souvent des mitsvot (commandements positifs ou interdits à ne pas transgresser). Rachi l'interprète selon la formule "neeman lechalem sakhar", qui signifie "digne de confiance pour payer un salaire". Ce serait quelque chose comme le bâton ou la carotte : Si tu me fais confiance, si tu respectes cette prescription (même si tu ne la comprends pas), moi Yhvh je m'engage à ce que tu reçoives un salaire (dont peut-être tu n'as pas idée). [Mais si tu ne me fais pas confiance, gare à toi!]. Cela revient à évoquer la crainte de Dieu, c'est-à-dire, selon Atlan, la crainte de soi-même, de sa partie la plus personnelle. Pour se protéger de cette crainte, on est conduit par cette parole à choisir un contrat d'alliance d'un type assez particulier : entre "Je" et l'être. Cela vaut quand "Ani Yhvh" est répété dans Lv 18.30 après les interdits sexuels et de relations impures, ou dans Lv 25.17 après une interdiction relative au prochain. |
La crainte de Dieu. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Atlan AniYhvhJe HH.LHH X.Yhvh Rang = XGGenre = DET - DET |
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