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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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"Ani - Yhvh", le je singulier | "Ani - Yhvh", le je singulier | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Henri Atlan - "Les Etincelles de Hasard (tome 2 : Athéisme de l'Ecriture)", Ed : Seuil, 2003, p175 Le je, nom de l'etre (Guideon Berto, 2012) - |
La formule "Ani Yhvh" dit que le nom de Dieu, c'est "Je" |
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Pourquoi la formule "Ani Yhvh" scande-t-elle de si nombreux versets de la torah? En hébreu, le verbe "être" est sous-entendu. Dire que le je (Ani) est le tétragramme (Yhvh) signifie qu'on ne peut expérimenter l'être en devenir qu'en tant que Je singulier. Ce Dieu Yhvh, le plus grand parmi tous les dieux (Gadol Yhvh mikol haélohim - Ex 18,11), celui en-dehors duquel il n'y a rien, le plus fort, le plus efficace, c'est le dieu des personnes. Une formule énigmatique a fait couler beaucoup d'encre. Il n'agit de "Je suis Yhvh, lui, mon nom" (Is 42,8), qu'on traduit usuellement par "Je suis l'Eternel, il est mon nom". S'il ne s'agissait que de dire que Yhvh est le nom de Dieu, le Ani serait superflu. Et voici ce qu'avance Henri Atlan : "Au contraire, si l'on admet que ce "je" n'indique pas le sujet qui parle, nous pouvons lire alors : "Je, qui est Yhvh, c'est lui mon nom"". En d'autres termes, c'est Ani (je) qui est le nom de cet être qu'est Yhvh. Ce qui sert de nom à l'infini (En Sof dans le vocabulaire de la Cabale), c'est le "Je" - mais ce Je est un substantif (assimilé dans la Cabale à la sefira Malkhout). Ce n'est pas le Je qui parle - bien que le lecteur de la bible puisse s'y assimiler. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Atlan AniYhvhJe FD.LDD XYhvh Rang = XYhvhGenre = DET - DET |
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