Derrida
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CinéAnalyse : Place aux pères qui nous ont lâchés                     CinéAnalyse : Place aux pères qui nous ont lâchés
Sources (*) :              
Stéphane Eladdus - "Un monde sans mère", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 10 octobre 1999

 

La place de la mere (Stephane Eladdus, 2011) -

Il n'y a plus de place pour la mère

   
   
   
                 
                       

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Des tas de choses peuvent s'expliquer comme ça. Je ne dis pas que c'est la seule explication, mais c'en est une qui n'est pas négligeable. Exemples : les femmes se dégagent de leur statut. On lutte contre l'Etat-providence. Les familles se dissolvent. Les gens ont la bougeotte, ils voyagent tout le temps. Quel est le point commun de tous ces faits disparates? Réponse : La place de la mère doit rester vide. Un lieu rassurant a disparu. Sa légitimité s'est évanouie, il faut faire autre chose. Curieuse injonction. Rien ne la justifie, et pourtant elle fonctionne.

Ce qui est maternel, doux, habituel, simple, régulier, est devenu bizarre, étranger. On s'en éloigne par peur du ridicule. Même les mères véritables doivent être rationnelles, logiques, comme si leur droit à la maternité n'était que relatif.

Quant à la mère symbolique, celle qui justifie la continuation du monde, elle n'a plus lieu d'être. Aucune place pour elle. On a oublié sa présence.

 

 

 

 


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StŽphane
CtpPere

ME.PLA

Um.mère

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