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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Souveraineté, état d'exception | Souveraineté, état d'exception | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Carl Schmitt - "Théologie politique", Ed : Gallimard, 1988, p20 Decision et ordre juridique - |
Tout ordre, y compris l'ordre juridique, repose sur une décision et non pas sur une norme |
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Lorsque des conflits éclatent au sein de l'Etat, qui tranchera le conflit? Au nom de quelles règles non écrites? Dans les cas extrêmes, si l'ordre est suspendu dans sa totalité, le droit recule, mais l'Etat subsiste. Il n'existe pas de norme qu'on puisse appliquer à un chaos. A la place de l'ordre juridique qui se suspend soi-même, l'ordre qui s'instaure n'est pas l'état de droit. C'est une décision "absolue" (d'une absolue pureté) qui échappe à toute formulation générale et se justifie par l'autoconservation de l'Etat. Un souverain est mis en place, seul capable de décider si la situation normale est revenue. En attendant, il garantit la situation dans sa totalité. Il n'a pas le monopole de la coercition ni de la domination, mais il a celui de la décision. En situation d'exception, l'autorité démontre que, pour créer le droit, il n'est nul besoin d'être dans son bon droit. La loi ne dit pas à qui elle confère autorité. Ce qui est déterminant ici n'est pas la causalité (par exemple sociologique) ni la psychologie de la décision, mais sa position à l'égard du droit.
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La décision souveraine est concrète, autonome, personnelle et naît du néant. Son contenu est neuf, étranger. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Schmitt SchmittSouverain ED.LED UDroit Rang = MOrdreGenre = MK - NG |
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