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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Ponge signe pour la chose | Ponge signe pour la chose | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Sur l'artChose | Sur l'artChose | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Déplier Ponge - Entretien avec Gérard Farasse", Ed : Presses Universitaires du Septentrion, 2005, pp24-26 Le citron (Manet, 1880) - |
Derrida, le référent | Le référent est inépuisable : c'est la chose qui se tait, appelle et ne répond jamais; c'est l'autre, le signe de l'altérité absolue |
Derrida, le référent | ||||||||||||||
Derrida, silence, mutisme | Derrida, silence, mutisme | ||||||||||||||||
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Francis Ponge voudrait ne se référer qu'à la chose, il voudrait que ce soit elle qui fasse la loi dans ses textes. Il voudrait affirmer que la référence est ineffaçable, que la chose ne se laissera jamais épuiser par l'écrit, qu'elle restera toujours inaccessible et hétérogène. Mais ses textes sont doubles. En s'ouvrant sur ce dehors (la chose, le référent), le texte se montre et se désigne lui-même (le récit, la fiction, la Fable). La référence se double d'une énigme. Le texte s'avoue comme pur simulacre. Il reçoit l'héritage de la langue, ses figures prolifèrent, la dérive est sans fin. C'est justement parce que la chose n'a pas de sens, parce qu'elle est insignifiante, qu'elle en appelle à l'interprétation. Entre ces deux dimensions Ponge joue sur la tension qu'il appelle objeu. En obéissant à la chose et aussi au jeu de la langue, il produit une étrange dissymétrie. C'est ce qui le fait parler. Le don reçu [de la chose] aiguise le désir [d'écrire]. |
Et voici l'oeuvre [d'art] qui dit quelque chose, autre chose, de cette chose inaccessible. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida PongeChose IF.LIF ArtChoseCI.LCI DerridaReferentEH.LEH ProSilenceDN.KJD TChose Rang = NReferentGenre = MR - IB |
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