Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Toute communauté est vocale | Toute communauté est vocale | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Pascual Pariselli - "L'avenir des spectres", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 14 décembre 1995 Le fauteuil de Gauguin (Van Gogh, 1888) - |
La voix consume l'espace commun |
||||||||||||||||
Cliquer pour accéder à son texte
|
La voix est un incendie. Elle forme un espace brûlant qui lui est propre, elle s'y déploie et le détruit dès qu'elle est passée. Il n'en reste que des cendres. Du simple fait de sa soudaine présence, elle sempare de lespace qui sépare les êtres. Cette saisie instantanée ressemble à lexplosion dun gaz dans un espace clos. Elle suppose une formidable énergie, dont la source est la fission du sujet. Comme la rupture dun atome dhydrogène ou duranium, cette fission dégage une infinité de particules dont les effets se feront sentir très longtemps. Au moment où elle échappe à notre contrôle, où elle envahit lespace, le jet de flamme vocal nous partage. Ce partage nest pas un effet en retour; cest la voix elle-même. Dun côté elle se répand comme un champignon, de lautre côté elle nous scie. Un espace commun peut-il se dissoudre? Ne laisse-t-il aucune trace? --- La petite flamme que Van Gogh a placée dans le fauteuil de Gauguin est sa voix, dont il regrette labsence. Cest une petite voix éclairante, calmante, sécurisante, un guide transfiguré par la nostalgie. Ce nest plus la voix réelle qui nous entraîne dans une consomption spatiale, cest une voix retenue, domestiquée, une petite flamme symbolique comme celle dun cierge, morte comme la religion mais vivante comme la mémoire. |
|
|
||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Pascual VoixCommunaute MC.PMM Q.feu Rang = Q_consumeGenre = MR - IB |
|||||||||||||||