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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, femme, différence sexuelle | Derrida, femme, différence sexuelle | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la parole | Derrida, la parole | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Fourmis", Ed : des Femmes, 1994, pp72-3 Le tien et le mien (R. F. Williams, 2007) - |
Derrida, fable, récit | Tout récit fabuleux raconte la différence sexuelle / Il n'y a pas de parole qui ne traduise quelque chose comme cette fabuleuse différence sexuelle |
Derrida, fable, récit | ||||||||||||||
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"Je ne suis pas en train d'écrire une nouvelle fable sur la cigale et le fourmi, ni de suggérer que la différence sexuelle se lit comme une fable, comme si c'était une fable. Si je disais : "La différence sexuelle est une fable", la copule "est" permettrait de retourner la proposition : fable, donc toute fable, est la différence sexuelle, ce qui peut s'entendre en de multiples sens. On peut dire que tout récit fabuleux raconte, met en scène, enseigne ou donne à interpréter la différence sexuelle; ou encore que "fable", à savoir la parole ou la parabole, est toute la différence sexuelle. La différence sexuelle serait, s'il y en avait, fabuleuse. Il n'y aurait pas de parole, de mot, de dire qui ne dise et ne soit ou n'instaure ou ne traduise quelque chose comme la différence sexuelle, cette fabuleuse différence sexuelle. Et qu'il n'y aurait pas de différence sexuelle qui ne passe par la parole, donc par le mot de fable". Comment traduire la différence sexuelle? Il y a en elle de l'intraduisible, de l'indéchiffrable, de l'illisible, du secret. Bien qu'elle soit infiniment familière, on ne peut la lire ou l'interpréter que comme une fable, on ne peut en témoigner qu'en racontant une histoire ou un rêve. Elle passe ainsi, comme un mot de passe ou comme un simple mot, par exemple "fourmi". Les fourmis, ça fourmille. Peut-on identifier le sexe d'une fourmi? On peut toujours en parler, le mettre en scène, en dire quelque chose - on ne peut y toucher qu'en passant par la parole. |
HYPOTHESE DE JACQUES DERRIDA : Il ne peut pas y avoir de différence sexuelle sans trace. Pour tout vivant, la différence sexuelle commence par l'interprétation, le déchiffrement des traces. Dès que les mots se mettent de la partie, dès qu'ils fourmillent, il y a des traces à lire. Ce sont des traces invisibles, problématiques, des traces de passage, non assurées. L'oeuvre derridienne témoigne, fabuleusement, de ces traces - qu'on ne peut pas prouver. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaFemme DK.LKK DerridaParoleOD.LOD DerridaFableHF.LHF TDifferenceSexuelle Rang = MDifferenceSFableGenre = MK - NG |
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