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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Logologie, voix | Logologie, voix | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Je suis un être sonore | Je suis un être sonore | |||||||||||||||
Jacques Lacan - "Séminaire III, Les psychoses", Ed : Transcriptions, 1955-56, Ed du Seuil p33, 23 novembre 1955 - - |
On entend sa propre voix comme venant de l'extérieur |
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Lacan parle des paranoïaques. Selon Séglas, il leur arrive d'articuler les mots dont ils accusent leurs voix de les avoir prononcés. Ainsi l'hallucination auditive n'a-t-elle pas sa source à l'extérieur : c'est sa propre voix que le sujet entend. Cela vaut pour tout phénomène de parole. L'émetteur est toujours en même temps un récepteur. Sa propre voix, on ne l'entend pas comme venant de l'intérieur, on en entend le son de l'intérieur [à l'intérieur du crâne]- ce qui met en question les théories de la communication. Cette remarque toute simple, dit Lacan, domine toute la question de l'hallucination verbale qui est au centre de la paranoïa. Le sujet y articule lui-même ce qu'il dit entendre, même s'il accuse "ses voix" d'avoir prononcé les mots. --- Cette analyse de Lacan faite en 1955 évoque le concept derridéen d'auto-affection. Le sujet, dit Lacan, entend le son de sa voix, en même temps, de l'intérieur et de l'extérieur. Si la même voix peut s'entendre de deux façons différentes, alors elle produit par elle-même (par auto-affection) de la différence. Elle est différence en acte, c'est-à-dire différance. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Lacan VoixAutoreference CA.ROP EtreSonoreEE.LEE R.audition Rang = PGenre = MK - NG |
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