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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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La lettre en plus | La lettre en plus | ||||||||||||||||
Sources (*) : | CinéAnalyse : En regardant ce qui ne me regarde pas | CinéAnalyse : En regardant ce qui ne me regarde pas | |||||||||||||||
Innocent X (Diego Velasquez, 1650) - (La date de 1650 n'est pas certaine). |
Innocent X (Diego Velasquez, 1650) |
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Le regard du pape est franc, direct, dur. Il tient négligemment dans ses doigts une lettre qui témoigne de sa position. Quelqu'un, peut-être, la lui a donnée quelques minutes plus tôt. A moins qu'il ne l'ait écrite de sa main, et se prépare à la remettre à son secrétaire (pontifical)? A quoi peut-elle bien servir? A transmettre des instructions? à orienter ses ouailles? A leur donner des ordres? Notre curiosité bute sur le regard décidé, volontaire du vieil homme. Ce tableau ne raconte rien. Il n'est plus un portrait. Il est l'expression d'une certaine violence, qui est celle de la peinture même. Ce pape-là n'a rien de sénile. Il pas besoin de parler, un simple geste ou un froncement de sourcil lui suffit pour être obéi. Il commande. En le transformant en chair hurlante, Francis Bacon l'a humanisé. C'est comme si, en dénonçant sa cruauté et sa crudité, il l'avait pris en pitié. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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