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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la différance | Derrida, la différance | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la voix | Derrida, la voix | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "La voix et le phénomène", Ed : PUF, 1967, p115 Sois jeune et tais-toi (Mai 68, auteur non connu) - |
Une voix sans différance, absolument vive et absolument morte, accomplit le savoir absolu |
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Qu'est-ce qu'une voix sans différance? C'est une voix sans écriture. Elle est absolument vive comme présence absolue (présent vivant) et absolument morte comme savoir absolu, clôture, fin de l'histoire. Son origine, absorbée dans la présence, n'est plus productive. Si cette voix est morte, c'est parce qu'elle s'est détachée de la trace. En elle s'unissent le concept, le logos et la conscience, coupés de la force différantielle. L'étant s'y recueille comme maîtrise et savoir, et aussi dans l'infinitude de sa propre mort. ------- Antonin Artaud a été (ou aurait follement désiré être) la figure vivante d'une telle voix. Il y a presque réussi. ------- Derrida aborde cette question à la fin de son livre "La Voix et Le Phénomène", comme s'il voulait, à titre de conclusion, se rattacher à l'actualité (on est en 1967, c'est-à-dire... juste avant 1968). Peut-on dire qu'en mai 1968 la voix qui s'est exprimée était à la fois absolument vive, complètement présente, vivante, et en même temps absolument morte car dépourvue de toute capacité à produire de la différence? Peut-être. Une certaine expression à la fois émotionnelle et brutale allait dans ce sens (ces idéaux révolutionnaires inhospitaliers à toute pensée autre). Mais par chance elle n'effaçait pas la cacophonie. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaDifferance RG.HJP DerridaVoixTD.KNM R.voix Rang = HGenre = MK - NG |
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