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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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L'écriture transmet la loi | L'écriture transmet la loi | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Parole et ecriture (Shutong Quo, 2012) - Paul Mathias, "L'instant du même, note sur la transmission", in Cahiers Philosophiques n°86 (mars 2001) |
Dans les messages réticulaires, parole et écriture se confondent |
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Il y a un style particulier de l'écriture des réseaux. Il est à la fois parole (au sens de conversation) avec sa plasticité, sa volatilité, sa fluidité, et écriture, c'est-à-dire texte. Cette parole déploie sa mobilité, son immatérialité, malgré le poids technique des réseaux. L'incertitude y est courante, la pensée y est sinueuse. Le foisonnement et la juxtaposition y sont aisés. Mais cette parole s'inscrit dans les réseaux. Comme tout texte, elle peut y produire des effets inconnus, elle se déploie dans le temps et l'espace au-delà de l'intention de celui qui l'a émise. Ce statut de dit-écrit détermine des discours spécifiquement réticulaires : coïncidences aléatoires, entrelacs, disséminations. Le dit-écrit n'est pas réductible à un acte délibéré, il est un lien pur dont le sens ne se livre que dans la reprise par d'autres. Le sujet du discours est subordonné à ce lien, il se fait le spectateur du destin de son dit-écrit. Ce qu'il transmet n'est pas ce dont il dispose, mais le sens qu'il ouvre. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Mathias ProLettre WI.MES WInternetParoleEcrit Rang = NGenre = DET - DET |
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