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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, Marx | Derrida, Marx | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, religion | Derrida, religion | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Spectres de Marx", Ed : Galilée, 1993, p236 Les joueurs de cartes et le fantome (Melander Bro. 1874) - |
Le spectre est irréductible dans le texte de Marx, et la religion est irréductible dans sa construction du concept d'idéologie |
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Pour Marx, le spectre est irréductible. La figure du fantôme n'est pas comme les autres, c'est la figure cachée de toutes les figures. Cette croyance consiste à autonomiser une représentation et à en oublier la genèse pour lui donner une objectivité factice (p270) (fétichisme de la marchandise). L'effectivité de ce schéma fonctionne chez lui comme axiome, même si la tâche qu'il s'assigne est de la dénoncer. (Cette sorte de circularité est ce que Derrida appelle auto-immunité). Marx accorde à la religion un privilège absolu, dans une chaîne de termes qui comprend : mystique, théologie, secret, énigme, fétiche, idéologie. Le propre du religieux selon Marx, c'est que le fantôme (rendu en français par : fantasmagorie, hallucination, fantastique, imaginaire, etc...) donne sa forme, c'est-à-dire son corps, à l'idéologème. Ce spectre, qui entretient l'illusion de la marchandise mais aussi hante l'Europe, n'est pas dérivé d'une psychologie de l'imagination ni même d'une philosophie du travail : il dépend du phénomène religieux (que dénonce Marx). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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