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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, sur sa vie | Derrida, sur sa vie | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la vie, la survie | Derrida, la vie, la survie | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "Circonfession", Ed : Seuil, 1991, p40-41 Deposition (dessin de Raphael) - |
Fantasme de Jacques Derrida : "Je suis déjà dans la mémoire de ceux qui me survivent, assistent à ma disparition et pleurent" |
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Derrida fait état de ses pulsions suicidaires. Dans son théatre intérieur, il s'imagine en secret répéter sa mort. Il pleure comme l'enfant qu'il était - l'enfant qui pleurait la mort de celui qui l'a précédé, Paul Moïse son frère, et aussi la mort de son cousin Jean-Pierre (p229), écrasé par une voiture, et aussi la mort de son jeune frère Norbert Pinhas, en 1940, quand il avait dix ans. Que de morts à pleurer qui sont l'image de lui-même! Dans son fantasme, il se pleure lui-même et assiste aux autres le pleurant. Le film de sa mort est déjà pris. Il se le passe et se le repasse. Depuis toujours, il se voit mourir en même temps qu'il se voit vivre dans la survie. A l'avance il pleure ses enfants et à l'avance ses enfants le pleurent, comme si toute transmission devait s'arrêter à cette effusion. --- Dans le texte qu'il a fait lire par son fils le jour de son enterrement, Derrida n'associe plus la survie aux pleurs, mais au contraire au sourire : Souriez-moi, comme je vous aurai souri jusqu'à la fin. Préférez toujours la vie et affirmez sans cesse la survie... Je vous aime et vous souris d'où que je sois. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaBiographie 1991.ME.MOI DerridaVieHV.LHV VF_FantasmeSurvie Rang = RGenre = MR - IA |
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