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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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La performance, pratique ouverte | La performance, pratique ouverte | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
RoseLee Goldberg - "Performance Art, from futurism to the present", Ed : World of Art series, 1988, p153 | Comme la performance implique l'expérience du temps, de l'espace et de la matière plutôt que leur représentation, le corps est son moyen d'expression le plus direct |
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La performance est conçue comme un moyen idéal pour concrétiser des concepts en se passant de toute forme et de tout objet. Le transfert des concepts dans des oeuvres vivantes permet au performeur d'expérimenter ces concepts, et au spectateur de s'en faire, à son tour, une idée (à travers son expérience de voyeur). Le performeur devient à son tour un objet. C'est le cas dans le Body Art ou les sculptures vivantes, mais aussi pour de nombreux praticiens qui se sont mis en scène, leur propre corps, leurs actes, leur biographie ou leurs déjections, comme Yves Klein, Piero Manzoni ou Vito Acconci. Même si elle est centrée sur l'artiste, l'objectivation n'a pas disparu. Même si, à chaque performance, Chris Burden mettait réellement en jeu sa propre mort, il la présentait comme une oeuvre. Cela faisait une différence essentielle pour Chris Burden, mais, pour le spectateur, c'était quand même une représentation : Chris Burden risquant sa propre vie. |
C'est aussi un fantasme de maîtrise, comme si le performeur pouvait maîtriser intégralement toutes les conditions de son acte, y compris celles qui définissent le monde dans lequel il évolue (conditions spatio-temporelles) et y compris sa propre mort. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Goldberg_RL PerfoOuvert HF.LLF T.expérimentationGenre = - |
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