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de Jacques Derrida

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Sources (*) :              
Catherine Chalier, "Sagesse des sens (le regard et l'écoute dans la tradition hébraïque)", Ed : Albin Michel, 1995, p62

 

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L'altérité est ce que nul regard ne maîtrise

   
   
   
               
                       

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Deux épisodes de la bible, celui des explorateurs (ils se rendent en avant-garde dans la terre promise et, se fiant à ce qu'ils ont vu, font un rapport négatif - ce qui fera perdre une génération aux hébreux) et celui du veau d'or, montrent une situation où les hommes ne croient que ce que leurs yeux voient, ici et maintenant. Ils considèrent la vision comme la fin des choses. C'est cette adhérence qui les perd : trop axés sur la vue, ils ont été incapables de percevoir ce qui échappait à la vue, c'est-à-dire la promesse.

Le regard-caméro de Liv Ullmann dans Persona (Ingmar Bergman, 1966).

 

 

Résumé (d'après Wikipedia) :

Marie, danseuse à l'Opéra de Stockholm, profite de l'ajournement imprévu des répétitions du Lac des cygnes pour s'embarquer vers une petite île proche de la capitale. Là, dans une cabane au bord de l'eau, elle s'abandonne à ses souvenirs et revoit Henrik, un jeune étudiant très épris d'elle. Dans la belle lumière de l'été suédois, elle revoit leurs jeux amoureux. Vers la fin des vacances, Henrik meurt en plongeant entre les rochers. Brisée par sa disparition, Marie trouve un illusoire réconfort auprès de son oncle Erland.

Après ce pèlerinage, Marie revient à l'Opéra et s'apprête à entrer en scène. Elle se maquille devant le miroir de sa loge. Les années l'ont durci. Le maître de ballet lui expose alors les grands traits de sa philosophie : il ne faut pas vivre avec ses souvenirs, il faut savoir profiter de l'instant présent, aimer.

David, un journaliste très amoureux de Marie, déjoue la vigilance du concierge et parvient à la rejoindre dans sa loge. Soudain Marie comprend qu'elle ne peut pas éternellement vivre dans le passé. En acceptant de partager l'amour de David, Marie entrevoit une existence nouvelle et réconcilie l'art et la vie. En dansant, elle est transfigurée par son second amour.

L'évocation du bonheur hédoniste, dans la première partie du film, avec ses baignades, ses jeux amoureux, s'accompagne d'un cri de révolte contre Dieu qui préfigure les grands films métaphysiques à venir chez Ingmar Bergman. « Je ne crois pas que Dieu existe, dit Marie, et s'il existe, je le haïrai toujours... S'il était devant moi, je lui cracherai au visage ».

 


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