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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Merleau - Ponty, l'Être | Merleau - Ponty, l'Être | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Merleau - Ponty | Merleau - Ponty | |||||||||||||||
Maurice Merleau-Ponty - "Le visible et l'invisible", Ed : Gallimard, 1964, p135 - |
Le langage institue | [Pour comprendre l'être, le néant, le langage, il faut d'abord s'ouvrir à l'être] |
Le langage institue | ||||||||||||||
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Notre rapport au monde est ouverture, et aussi étonnement. Que sais-je? est une interrogation devant un être poreux dont on n'attend pas de réponse. Il faut questionner, mais à la manière de l'art qui suppose un non-savoir et non pas à la manière de la connaissance ou de la conscience. Les choses se font et se défont dans une sorte de glissement, en deça du oui ou du non. Parler, c'est mettre le silence de l'être en mots. Le visible, le vécu et les choses s'y enroulent indissociablement. Le langage, en tant que voix des choses, est tout; il est lui-même un monde qui redouble l'énigme du monde. Pour le dire, il faut prendre ses distances. Ni la réflexion ni la dialectique n'y suffisent, il faut une surréflexion et une hyperdialectique. Si le vide était seul, il ne serait rien; mais il n'en est pas ainsi. Pour le penser, il faut penser qu'il est en n'étant pas. Le néant ne se détache jamais de l'être. La philosophie est une approche du lointain comme lointain, sans solution. Elle demande à notre expérience du monde ce qu'est le monde avant qu'il ait été réduit en significations maniables, disponibles. Les paroles les plus chargées de philosophie sont celles qui ouvrent le plus énergiquement sur l'être, celles qui font vibrer jusqu'à les disjoindre nos évidences habituelles. Selon Sartre, pour que je puisse voir, il faut que je creuse en moi une zone de vide, un point de néant (un rien, un point géométral) à partir duquel l'être peut être vu. Je ne peux aller au tout que parce que je ne suis rien. A partir de ce point surgissent des limites, des perspectives, ma subjectivité se constitue. Mais Merleau-Ponty conteste l'existence même du néant indépendamment de l'être. Le rapport à l'être n'est pas ouverture du néant à l'être, mais simplement ouverture.
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-------------- Propositions -------------- -La pensée pure est une relation sourde avec le monde : il faut une surréflexion pour lui faire dire ce qu'il veut dire -Pour décrire l'être, on peut recourir à la dialectique comme pensée de situation, à condition de secouer les fausses évidences et de ne jamais la formuler en thèses -Loin de détenir le secret de l'être du monde, le langage est lui-même un monde qui redouble l'énigme du monde -Le langage met en mots le silence de l'Être; en lui s'enroulent le visible et le vécu -Le langage est la voix même des choses -C'est d'abord le regard qui interroge les choses : comme notre corps et nos sens, il est un mesurant pour l'Être -Le propre du visible est d'être superficie, d'une profondeur inépuisable -[Le mode propre de notre rapport à l'Etre est un "Que sais-je?"] -Le néant n'est concevable qu'appelé par l'Être, car le vide à lui seul ne serait rien -La seule manière de penser le négatif dans l'Être est de penser qu'il (le négatif) est en n'étant pas -Si je me confonds avec ma vue du monde, sans aucun recul réflexif, ma vision pure concentre l'être en un point de néant -Dans la formule sartrienne "L'être est, le néant n'est pas", poser absolument que le néant n'est pas, c'est poser absolument que l'être est |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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MerleauPonty MerleauEtre AA.BBB MerleauParcoursCE.LCE ProLangageEC.LEC GE_MerleauEtre Rang = JGenre = - |
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