Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Lévinas, le visage | Lévinas, le visage | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, Lévinas | Derrida, Lévinas | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "L'écriture et la différence", Ed : Seuil, 1967, p148 Portrait d'un page (Giovanni Batista Tiepolo) - |
Par sa problématique du visage, Lévinas affirme la primauté de l'entendre et de l'expression, la hauteur de la parole et de la voix |
||||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
Pour Lévinas, le visage est une expression de l'infini. Cette thèse implique une primauté de l'"entendre" (la parole, le son) sur le "voir" (l'oeil, la contemplation, la théorie, le savoir), du tremblement auditif sur la lumière. A lui seul, le regard ne respecte pas l'autre. Pour qu'il y ait respect, il faut qu'il y ait aussi langage, il faut l'expression de la parole, c'est-à-dire de l'idéalité. Le visage ne peut entendre l'invisible que parce que la pensée est langage. Si l'autre est visage, c'est parce que, dans l'immédiateté, le visage est pensée. Cette thèse est liée à l'idée de hauteur. Le visage, c'est le haut du corps, c'est le point à partir duquel l'espace est orienté, le lieu du commandement, de la maîtrise. Derrière le visage, c'est la chose invisible qui s'exprime, en personne. De là vient le discours, l'enseignement. Il n'est pas question, dans cette thématique du visage, de l'écriture, dont Jacques Derrida entreprend, à l'époque où il rédige ce texte, la réhabilitation. Derrida n'hésite pas à citer la tradition juive et même Blanchot à l'encontre de Lévinas : la prééminence du discours oral ressemblerait à "la tranquille parole humaniste". |
|
|
||||||||||||||
| |||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Derrida LevinasVisage VE.REG DerridaLevinasCE.LEC ULevinasVisageVoix Rang = OGenre = MR - IA |
|||||||||||||||