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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le logos, logocentrisme | Derrida, le logos, logocentrisme | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la voix | Derrida, la voix | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "De la grammatologie", Ed : Minuit, 1967, p21 Maesta de Sienne (Duccio, 1308-1311) - |
Dans son essence, la phonè a rapport au logos, à tout ce qui produit, reçoit, dit et rassemble le sens |
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Selon Aristote, la première convention se produit comme langage parlé. La voix a un rapport de proximité essentielle avec l'âme. Le signifiant n'est pas constituant, mais dérivé du signifié. Derrida qualifie de phonocentrisme cette proximité de la voix et de l'être. Dans cette conception, l'oralité, identifiée à la pensée du logos, précède l'écrit et produit le sens. Il ne peut y avoir présence à soi du sujet et idéalisation sans un privilège du son. Pour que le sujet s'affecte lui-même, pour qu'il se rapporte à soi, il faut qu'il s'entende parler. L'histoire de l'Occident, de Hegel à Heidegger et y compris l'opposition signifiant/signifié de Saussure, reste enracinée dans cette métaphysique, cette onto-théologie où la face intelligible du signe (opposée à sa face sensible) est tournée du côté du verbe divin. "Le signe et la divinité ont le même lieu et le même temps de naissance" dit Derrida. Ils appartiennent à la même époque, qui ne finira peut-être jamais mais dont la clôture est déjà dessinée. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaLogocentrisme FB.NSS DerridaVoixGB.LLK UPhonè Rang = NGenre = MR - IB |
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